Actualités - CHRONOLOGIE
Pressions pacifistes au sein du gouvernement allemand
le 20 avril 1999 à 00h00
La contestation de la politique du chancelier Gerhard Schröder sur le Kosovo a gagné pour la première fois dimanche le gouvernement même, dont l’un des membres s’est joint aux appels au cessez-le-feu en Yougoslavie qui se sont multipliés ces derniers jours. Mais Schröder a répliqué sur CNN que les bombardements de l’Otan devaient se poursuivre jusqu’à ce que Belgrade cède. Gila Altmann, vice-ministre de l’Environnement, a déclaré qu’elle avait ajouté sa signature à la pétition d’un millier de membres du parti des Verts pour appeler à une trêve. Le magazine Der Spiegel cite une source proche de Schröder selon laquelle la ministre avait scellé ainsi «sa propre démission», mais rien n’a encore filtré officiellement sur son sort. «Les expulsions ne feront que s’aggraver. Il y a un danger que la guerre se propage», a déclaré Gila Altmann pour expliquer son geste. Cette prise de position ne manquera pas d’accentuer les pressions pacifistes auxquelles le chancelier et son ministre des Affaires étrangères, Joschka Fischer, sont exposés depuis le déclenchement de l’opération «Force alliée». Ces tensions internes, assurent plusieurs politologues, expliquent en partie le plan de paix dévoilé cette semaine par Fischer. Rejeté par l’Otan et les États-Unis notamment, il prévoyait une pause de vingt-quatre heures des bombardements alliés pour donner le temps à Slobodan Milosevic d’engager le retrait de ses forces présentes au Kosovo.
La contestation de la politique du chancelier Gerhard Schröder sur le Kosovo a gagné pour la première fois dimanche le gouvernement même, dont l’un des membres s’est joint aux appels au cessez-le-feu en Yougoslavie qui se sont multipliés ces derniers jours. Mais Schröder a répliqué sur CNN que les bombardements de l’Otan devaient se poursuivre jusqu’à ce que Belgrade cède. Gila...
Les plus commentés
Avion iranien : Kassem appelle le gouvernement à revenir sur sa décision, mais joue l'apaisement
Quand le Hezbollah creuse sa propre tombe
Avion iranien : la tenaille de tous les dangers