Actualités - CHRONOLOGIE
Diététique Une pharmacie dans le menu
le 20 avril 1999 à 00h00
La nature est un médecin hors pair. Ses produits, du moins certains d’entre eux, contiennent des substances qu’on recherche souvent sous forme de médicaments. Au point où on se demande si la cause de nos maladies n’a pas pour origine des carences qu’une alimentation bien dosée aurait pu épargner. Les nutritionnistes admettent que la nourriture joue un rôle dans la mortalité d’origine cardiaque. Celle-ci serait beaucoup plus importante dans les pays où les populations consomment davantage des charcuteries, du beurre et des viandes. Au Sud, où le régime est plus végétarien, le taux des maladies cardio-vasculaires est moindre et la durée moyenne de vie plus longue. Les chercheurs ont découvert ainsi que l’huile d’olive dite «vierge» (produite de manière artisanale d’une première pression à froid des olives), élément de base des peuples «sudistes», est riche en acides mono-insaturés qui favorisent la baisse du LDL (appelé «mauvais cholestérol») tout en préservant le HDL (le «bon» cholestérol) qui empêche la formation de plaques qui obstruent les vaisseaux sanguins. Vitamine A, C et E dans la tomate Riche en magnésium, en fer, en iode, la tomate contient également trois vitamines précieuses. A, C et E. Elle renferme, de surcroît, des dérivés du carotène, substances qui combattent le vieillissement de l’organisme, dites antioxydantes. Crue, cuite, farcie ou en sauce, la tomate mériterait d’être consommée à chaque repas, du matin au soir. Il en est de même, mais dans une moindre mesure, pour le poivron, le melon et le potiron, riches, eux, en sels minéraux. Selon les dernières conceptions médico-diététiques, la consommation régulière de légumes diminue de façon notable le risque des cancers digestifs. De l’ail et du vin Largement utilisé autour du Bassin méditerranéen, l’ail abaisse le taux de cholestérol sanguin et favorise la fluidification sanguine. Consommé écrasé, après avoir oté son germe qui le rend indigeste, il relève le plus fade des plats et abaisse le risque d’accidents cardio-vasculaires. Autre remède mais en quantité réduite: le vin. De nombreuses études ont démontré que la consommation régulière mais modérée de vin fait baisser la mortalité due aux affections cardio-vasculaires. Remède, toutefois, redoutable car sa sur-consommation conduit à l’alcoolisme, dont on connaît les effets néfastes. En dose modérée, le vin contrebalance une alimentation trop riche en graisses, tout en protégeant lui aussi le cholestérol bénéfique (HDL). Cette boisson contient, par ailleurs, des tanins ontioxydants qui combattent le vieillissement. Dose journalière maximale: deux verres au cours de chacun des deux principaux repas.
La nature est un médecin hors pair. Ses produits, du moins certains d’entre eux, contiennent des substances qu’on recherche souvent sous forme de médicaments. Au point où on se demande si la cause de nos maladies n’a pas pour origine des carences qu’une alimentation bien dosée aurait pu épargner. Les nutritionnistes admettent que la nourriture joue un rôle dans la mortalité...
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