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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Arens critique les arrangements d'avril 1996

Le ministre israélien de la Défense, M. Moshé Arens, est revenu à la charge hier, critiquant les accords de cessez-le-feu conclus après l’opération Les raisins de la Colère, sans les remettre en cause. Pendant ce temps, en Israël, un sondage d’opinion montrait qu’une majorité d’Israéliens est favorable à un règlement du «problème libanais». «Si cela avait dépendu de moi, je n’aurais pas conclu ces accords qui restreignent notre liberté d’action», a déclaré le ministre au quotidien Maariv, estimant que l’opération «s’était mal terminée et n’avait pas abouti aux résultats escomptés». Toutefois, le ministre a souligné «qu’Israël se devait de respecter ces accords d’autant qu’il s’agit d’accords internationaux impliquant notamment les Américains». Il s’est prononcé par ailleurs pour une riposte sévère israélienne en cas de bombardements de roquettes à partir du Liban contre des civils dans le nord d’Israël. «Un tel bombardement est intolérable. Ne pas répliquer nous met en danger et érode notre pouvoir de dissuasion», a affirmé le ministre dont les propos sont repris par l’AFP. «Si nous voulons empêcher de tels tirs, nous devons faire comprendre aux responsables de Damas, qui ont mis le Liban sous tutelle, que cela ne vaut pas la peine» qu’ils les approuvent, a-t-il ajouté. Israël avait déjà menacé d’attaquer des objectifs économiques au Liban fin décembre après des tirs de roquettes sur le nord du pays. L’opération militaire Les raisins de la colère s’était soldée par 175 morts, presque tous civils, et un désastre médiatique pour l’État hébreu avec le massacre de 105 personnes à Cana. Après cette opération, des arrangements avaient été conclus entre les belligérants, Israël et essentiellement le Hezbollah, pour épargner les civils. En vertu de ces arrangements, l’armée israélienne n’a pas en principe le droit de frapper des agglomérations civiles.
Le ministre israélien de la Défense, M. Moshé Arens, est revenu à la charge hier, critiquant les accords de cessez-le-feu conclus après l’opération Les raisins de la Colère, sans les remettre en cause. Pendant ce temps, en Israël, un sondage d’opinion montrait qu’une majorité d’Israéliens est favorable à un règlement du «problème libanais». «Si cela avait dépendu de moi,...