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Actualités - REPORTAGES

Plages Pas grand monde pour se dorer au soleil

Pour un dimanche d’août, les plages de la baie de Jounieh sont plutôt vides, malgré une température de 36 degrés, se désole Jean Beyrouthy qui, de la terrasse du Bel Azur, peut se rendre compte de lui-même de la fréquentation des plages. La région n’est pas la seule à pâtir d’un été médiocre, explique le président du syndicat des établissements touristiques balnéaires. Le Paradise de Jbeil compte à peine quelques nageurs. À Jieh, la plage Jonas n’affiche plus complet. Le propriétaire, Nassif Azzi, affirme qu’il recevait une moyenne de 300 personnes en début de saison durant le week-end, il n’en accueille plus que 150. La situation est décevante au regard des prévisions pour l’année 1999. Les plages publiques s’attendaient à un «boom» touristique, à la faveur des festivals et autres manifestations de saison. C’était sans compter avec l’offensive israélienne de la fin juin. Les établissements balnéaires lui attribuent la baisse d’activité enregistrée cet été. Elle atteint parfois 50 % par rapport à 1998, disent-ils. La chute concerne certaines catégories de touristes seulement, explique M. Beyrouthy. Les touristes de la région, par exemple, ne se laissent pas influencer par les événements, tandis que les Européens et les vacanciers libanais résidant à l’étranger sont particulièrement sensibles aux risques d’insécurité. La baisse de fréquentation des plages est d’autant plus mal ressentie que les charges des établissements augmentent alors que les tarifs sont restés les mêmes depuis 1995, poursuit M. Beyrouthy. Taxe municipale (8 à 12 %), immobilière (8 à 12 %), impôt sur les revenus (15 %), la taxe de 5 % sur les ventes, coût exorbitant de l’électricité, les dépenses sont nombreuses. Sans oublier les efforts individuels qui s’imposent pour pallier la passivité des municipalités : insecticides, ratissage du sable, épurateur biologique, etc. Des moyens coûteux sont mis en œuvre pour assurer une hygiène essentielle aux touristes... qui ne sont toujours pas au rendez-vous.
Pour un dimanche d’août, les plages de la baie de Jounieh sont plutôt vides, malgré une température de 36 degrés, se désole Jean Beyrouthy qui, de la terrasse du Bel Azur, peut se rendre compte de lui-même de la fréquentation des plages. La région n’est pas la seule à pâtir d’un été médiocre, explique le président du syndicat des établissements touristiques balnéaires. Le Paradise de Jbeil compte à peine quelques nageurs. À Jieh, la plage Jonas n’affiche plus complet. Le propriétaire, Nassif Azzi, affirme qu’il recevait une moyenne de 300 personnes en début de saison durant le week-end, il n’en accueille plus que 150. La situation est décevante au regard des prévisions pour l’année 1999. Les plages publiques s’attendaient à un «boom» touristique, à la faveur des festivals et autres...