Liban-Cuba Berry appelle à la dynamisation du Mouvement des non-alignés

Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, qui poursuit sa visite officielle à Cuba, se rendra aujourd’hui à Santiago di Cuba pour assister aux cérémonies organisées à l’occasion du 40e anniversaire de la révolution. C’est dans cette ville qu’il sera reçu par le général Fidel Castro. Avant son départ de La Havane, M. Berry s’est entretenu avec son homologue cubain, M. Ricardo Alarcon Di Cassada, au sujet des relations bilatérales. Il a été également reçu par le ministre cubain des Affaires étrangères, M. Roberto Gonzales, qui a invité les Libanais à investir à Cuba. Devant son interlocuteur, le chef du Parlement a stigmatisé la politique de deux poids deux mesures suivie, a-t-il affirmé, par les États-Unis et l’Onu, soulignant que la solidarité libano-cubaine est «obligatoire plus qu’elle n’est optionnelle». «Le Liban et Cuba sont soumis depuis plusieurs années chacun à un blocus. Les armes économiques dirigées contre vous et les armes utilisées contre nous ont la même origine. Nous ne comprenons pas de surcroît, qu’un blocus puisse être imposé à l’Irak, à Cuba et à notre littoral, alors que les résolutions internationales adoptées à l’encontre d’Israël restent lettre morte. Nous ne comprenons pas non plus les raisons pour lesquelles les armes nucléaires sont interdites presque partout, sauf en Israël», a-t-il déclaré, avant de se demander si le Mouvement des pays non-alignés existe toujours. «S’il existe, nous devons le dynamiser, sinon, je propose une coopération étroite entre la Ligue arabe, l’Organisation de l’unité africaine, l’Organisation des pays d’Amérique latine, et le groupe des États de l’ex-Union soviétique. Si nous parvenons à réunir ces groupes dans un même cadre, nous pourrons avoir plus de poids au sein de l’Onu. Notre premier objectif devra être d’élargir le Conseil de sécurité et d’œuvrer pour la suppression du droit de veto», a poursuivi M. Berry .