Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Une équipe mobilisée à temps plein

M. Walid Barakat, responsable et coordonnateur du camp au ministère des Emigrés, précise que «le ministère prépare l’événement depuis trois mois. L’annonce s’est faite par le biais des ambassades et des associations libanaises à l’étranger. 90% des demandes ont été acheminées par les associations d’émigrés, les autres par les ambassades du Liban». L’année dernière, le camp a hébergé 200 émigrés; cette année 300. M. Barakat aurait aimé que «500 personnes participent au camp mais le budget du ministère a été réduit cette année de 40%», dit-il. M. Barakat indique que «les jeunes sont très motivés pour venir au Liban. Ils ont payé eux-mêmes les billets d’avion. Ils se sont inscrits, préparé leurs dossiers et payé une cotisation de 100 dollars». Il souligne que «l’argent de l’inscription est utilisé pour les entrées aux sites touristiques et les sorties. Nous avons réussi à obtenir des prix de groupe dans les restaurants. Pour les sites touristiques, le forfait est réduit de moitié. L’entreprise Saad a assuré la cantine et les déplacements». Le ministère a aussi fait appel à des traducteurs, des membres des FSI, des secouristes de la Croix-Rouge et des médecins qui n’ont pas quitté les participants. Les médecins ont uniquement traité «de petits pépins» dus au changement du climat: maux de tête, allergies cutanées, indigestion... Les attachés à l’émigration, transformés en moniteurs, racontent quant à eux que «les jeunes émigrés sont tellement heureux d’être au Liban qu’ils veulent profiter de chaque minute de leur séjour. Ils se lèvent à six heures et ne dorment pas avant trois heures du matin». Un médecin renchérit «c’est à cause de ce surmenage qu’ils viennent nous voir à l’infirmerie». Durant leur séjour les émigrés ont visité les Cèdres, Tripoli, Saïda, Tyr, Jeita, Byblos, Harissa, Baalbeck, Anjar, Zahlé et Beiteddine. Ils ont rencontré le ministre des Emigrés Talal Arslane, le président de la République Elias Hraoui, le président de la Chambre Nabih Berry et le premier ministre Rafic Hariri. Vendredi 24 juillet, ils ont reçu des médailles et des diplômes souvenir. Pour participer au camp, il faut être libanais et avoir entre 15 et 25 ans. Les participants au camp sont arrivés seuls à Beyrouth. D’autres étaient accompagnés de leurs parents, notamment les Australiens et les Brésiliens. Ceux qui n’ont plus de la famille au Liban ont été accueillis par les attachés à l’émigration et logés tout de suite à l’école Charlie Saad de Choueifate. Les participants viennent de 254 pays: le Venezuela, le Canada, l’Espagne, les Emirats arabes unis, la Grèce, la France, les Etats-Unis, l’Australie, le Brésil, l’Argentine, la Suisse, la Colombie, le Ghana, le Koweït, la Côte-d’Ivoire, la Pologne, le Danemark, l’Arabie Séoudite, le Surinam, le Sénégal, la Sierra Léone, l’Ecosse et la Belgique.
M. Walid Barakat, responsable et coordonnateur du camp au ministère des Emigrés, précise que «le ministère prépare l’événement depuis trois mois. L’annonce s’est faite par le biais des ambassades et des associations libanaises à l’étranger. 90% des demandes ont été acheminées par les associations d’émigrés, les autres par les ambassades du Liban». L’année...