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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Pas de divergences entre Paris et Damas sur le dossier libanais, affirme Hariri

«Les positions de la France sur le processus de paix sont similaires à celles du Liban», a affirmé le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri dans un entretien publié hier par le quotidien français «Le Figaro». «Si différences il y a, elles ne sont que légères» a poursuivi le chef du gouvernement soulignant les similitudes sur les principes d’un accord de paix au Proche-Orient en général et en ce qui concerne le Liban et la Syrie en particulier, soit «la paix contre les territoires». De même, a-t-il ajouté, en ce qui concerne l’évaluation du Liban-Sud occupé par l’armée israélienne, puisque les trois capitales réclament «l’application de la résolution 425» du Conseil de Sécurité de l’ONU, ainsi que sur l’évaluation du Golan syrien, occupé par Israël, sur lequel le premier ministre français s’est exprimé très clairement. M. Hariri s’est par conséquent félicité de la première visite depuis plus de 20 ans, effectuée la semaine dernière à Paris, par le président syrien Hafez el-Assad. Cette visite, a-t-il déclaré au quotidien, «a rapproché la France, pays ami du Liban, et la Syrie, pays avec lequel le Liban entretient des relations privilégiées, ce qui ne peut que renforcer notre position vis-à-vis d’Israël». N. Lahoud satisfait du «rapprochement stratégique» De son côté, M. Nassib Lahoud, député du Metn et un des ténors de l’opposition parlementaire, a estimé hier que le rapprochement «stratégique» entre la Syrie et la France, concrétisé lors de la visite du président syrien Hafez el-Assad à Paris, aura des «répercussions positives» au Liban. Dans une déclaration, M. Lahoud a ajouté que cette visite a «contribué à édifier les relations arabo-européennes sur de nouvelles bases fixes, sans parler de son effet sur les rapports franco-syriens qui n’ont jamais par le passé atteint leur niveau actuel de compréhension réciproque et de volonté profonde de coopération et de coordination». «Cette évolution va dans le sens des intérêts supérieurs arabes, notamment face à la grave crise que traverse le processus de paix au Proche-Orient du fait de l’intransigeance israélienne», a-t-il estimé. Pour M. Lahoud, «le résultat le plus important de la visite de M. Assad réside dans la consolidation de la position de la France, et au-delà, celle de l’Europe, à l’égard des principes de base dont les Arabes avaient fait la condition pour leur participation au processus de paix déclenché à Madrid, et en premier lieu le principe de l’échange de la terre contre la paix, sans lequel il n’est pas possible de réaliser des progrès sur la voie de la solution». Il a relevé qu’à l’occasion de cette visite «la France, par la bouche de son président Jacques Chirac et par celle du premier ministre Lionel Jospin, a réaffirmé sa position à l’égard de deux points fondamentaux, à savoir la question de la souveraineté totale de la Syrie sur le Golan, qu’elle reconnaît clairement, et la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le Liban-Sud, dont elle demande l’application inconditionnelle». En conclusion, M. Lahoud a estimé que le rapprochement entre Paris et Damas «accompagne une évolution dans l’attitude de l’Europe, qui manifeste aujourd’hui davantage de compréhension à l’égard des droits arabes et montre son désir de créer les fondements d’un partenariat équilibré et réel avec le monde arabe».
«Les positions de la France sur le processus de paix sont similaires à celles du Liban», a affirmé le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri dans un entretien publié hier par le quotidien français «Le Figaro». «Si différences il y a, elles ne sont que légères» a poursuivi le chef du gouvernement soulignant les similitudes sur les principes d’un accord de paix au...