Joumblatt : notre lutte est difficile mais elle n'est ni la première ni la dernière

Quelques jours après les virulentes critiques adressées au premier ministre Rafic Hariri, le ministre Walid Joumblatt a pris pour cible hier certains de ceux qui «se prévalent d’une alliance avec la Syrie. D’aucuns font preuve d’authenticité dans ce cadre, d’autres non», a-t-il ajouté. Devant une délégation des habitants de Sibline venue lui rendre visite au palais de Moukhtara, M. Joumblatt a notamment déclaré: «Nous menons aujourd’hui une nouvelle bataille. Nous avons triomphé à l’issue de la première. Le pouvoir tente de châtier les nationalistes qui ont offert des martyrs à la cause arabe et patriotique», a-t-il dit avant de poursuivre: «Notre lutte est donc difficile, mais elle n’est ni la première ni la dernière que le Parti socialiste progressiste mènera. Nous aurions toutefois souhaité n’être pas poignardés dans le dos». Et le ministre d’ajouter: «Dans notre lutte, nous avons toujours eu recours aux canons ou à la plume, du temps de Kamal Joumblatt à nos jours. Mais rien n’est plus difficile à combattre que la trahison», a-t-il conclu.