Des yeux pour voir et un coeur pour comprendre

Echos entendus par le coordinateur de l’aide pour le sud sur la formation dans la région de Nabatiyeh (College Industry) auprès des comités locaux (essentiellement Kfarsyr). «Les hommes du comité expliquent que cette session est en train de permettre aux habitants de Kfarsyr, spécialement les femmes, de faire connaissance et de travailler ensemble. Bien que vivant dans le même village, les femmes ne se connaissent pas. Ces acquis sont importants, et les hommes qui avaient commencé par être réticents expriment aujourd’hui le souhait d’envoyer leurs femmes aux sessions. Pour le moment le nombre est arrivé à 45 participantes parce que les différentes fonctions politiques du village sont représentées. la session a à peine démarré et nous avons déjà demandes pour d’autre sessions». Témoignager recueillir par Sylvia Alberti, journaliste française qui prépare un dossier sur le profil de la femme au Liban après la guerre et son rôle et sa place dans le processus de développement, à al-Wadi et Arayesh une des femmes s’exprime comme suit: «Nous étions dans un état dépressif à travaillant uniquement pour les travaux de ménage, la cuisine, la lessive etc.. Avec cette session, c’est un nouvel horizon qui s’ouvre, une nouvelle vie qui nous est offerte». Les informations nous ont été communiquées par Melle Jenny Nawfal, en mars 1998 assistante social à la Y.M.C. A. qui précise que «dans le domaine des Sciences Sociales et spécialement dans l’humanitaire il est important d’utiliser son savoir (connaissance), son savoir faire (comportement) et son savoir être (attitudes). Ces femmes en fait «veulent comprendre et continuer. Elles son fières de leur travail et des résultats et par conséquent d’elles-mêmes. Chaque 2 mois, 2 sessions sont organisées avec 35 femmes environ de 17 à 70 ans pour un travail de 8 semaines à raison de 3 jours par semaine.