Jouanneau honore les journalistes qui ont couvert la visite de Chirac

Pour remercier les journalistes des différents médias libanais d’avoir couvert la récente visite à Beyrouth du président Chirac, l’ambassadeur de France au Liban, M. Daniel Jouanneau, a donné lundi une réception en leur honneur à la Résidence des Pins. Souriant et chaleureux, l’ambassadeur a tenu à faire lui-même les honneurs de cette résidence historique, commentant pour les journalistes sa reconstruction et sa transformation en un lieu moins austère. A travers les explications de l’ambassadeur, secondé par M. François Abi Saab, ce qui a pu paraître un peu choquant dans le nouvel ameublement des salons, notamment les tapis modernes de couleurs vives (vert ou rouge, sans oublier le jaune) ou les lustres verts, rouges et blancs, est devenu éléments de convivialité, favorisant l’intimité et les conversations amicales. D’ailleurs, l’ambassadeur a insisté sur la volonté de ceux qui se sont occupés de la restauration de cette résidence de réduire sa solennité en multipliant les accessoires colorés et les détails originaux. M. Jouanneau a aussi mis l’accent sur l’étroite collaboration entre les artistes libanais et français pour faire de la Résidence des Pins le véritable symbole de l’amitié entre les deux peuples. Les journalistes présents, ainsi que la conseillère pour l’Information à la Présidence de la République, May Kahalé, ont pu admirer à loisir le salon ottoman, le seul à avoir été reconstitué tel qu’il était avant la guerre, ainsi que l’immense salle à manger qui peut regrouper 70 personnes autour d’une seule table, le bureau de l’ambassadeur, le même pour tous les ambassadeurs de France depuis Armand du Chayla, et bien sûr, le fameux tableau de Philippe Hourani dans lequel le général Gouraud annonce la création du Grand Liban. M. Jouanneau a ensuite emmené les journalistes dans son jardin, leur montrant sa piscine, mais aussi son ficus centenaire et ses pins nouvellement plantés, les autres ayant été détruits par la guerre. Il a annoncé que la nouvelle chancellerie sera inaugurée en juin 2000 près de l’actuel Centre culturel français. Ainsi, toutes les institutions de la France au Liban seront regroupées dans un même secteur, non pour les besoins de la sécurité, mais par souci d’efficacité, a précisé l’ambassadeur.