Rechercher
Rechercher

Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Congrès de l'eau à l'USEK : le recteur Khalifé souligne la complexité du problème

A l’issue du Congrès international sur l’eau organisé à l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK), des recommandations ont été prises tant concernant le volet juridique qu’éducatif (communication), deux aspects largement abordés par les conférenciers libanais et étrangers lors du colloque. RP Antoine Khalifé, recteur de l’USEK, a prononcé un discours de clôture samedi au cours duquel il a fait une synthèse du séminaire et de son apport au sujet de la question importante de l’eau. En voici des extraits: Bien qu’ayant réduit les approches du problème de l’eau, le déroulement du Congrès m’a fait prendre conscience de son infinie complexité. (...) Que nous a apporté ce Congrès? Sans doute pas tout ce que nous en attendions. Mais ceci constitue une marque de vitalité. Tant de manifestations de ce genre ont déjà eu lieu. Leur apport est sans doute considérable, au sens où il alimente, fait mûrir la réflexion, et précise la voie vers un consensus universel. (...) Le colloque de l’USEK était, lui, pluridisciplinaire. Dans le domaine de l’eau l’apport majeur de notre Congrès, sa spécificité, tient au risque de sa pluridisciplinarité. En vérité nous touchons là au problème fondamental, et surtout à ce qui doit être la ligne directrice du suivi que nous voulons organiser. Des spécialistes des technologies de la communication nous ont chanté, hier après-midi, leurs louanges. Ils nous ont dit qu’à leur niveau, tout était possible: enseignement à distance, université virtuelle de l’eau, réseau de spécialistes, banque de données, et j’en passe. Ils nous ont dit aussi que nous pouvions compter sur eux pour mettre en place, technologiquement, le suivi de ce Congrès. Mais, comme au jardin d’Eden, à une condition: de nous mettre d’accord sur les contenus et la stratégie. Or c’est là que le bât blesse! si dans leurs ateliers, les pédagogues sont parvenus à une entente relative, il n’en a pas été de même pour les juristes. Chacun disait: ceux qui prennent la parole ne sont pas spécialistes de notre discipline et en ignorent les méthodes et les contraintes. Les juristes ont toujours leur logique et leur façon de traiter les cas... L’apport de notre Congrès était précisément de rassembler des universitaires, des experts, et des praticiens de l’eau, des spécialistes de plusieurs disciplines et de différentes nationalités. Des éducateurs, des juristes, des ingénieurs, des agronomes, des écologistes, des politologues, des sociologues, des journalistes, des gestionnaires, des hommes de terrain de quarante nationalités nous ont fait l’honneur d’être présents. Leurs contributions nous ont permis de comprendre que ce qui concerne l’eau ne coule pas forcément de source et n’en a ni la limpidité ni la clarté. L’eau est un concept complexe qui exige une pensée également complexe. Et, dans cette logique, une culture du complexe. Autrement dit, la réalité de l’eau, et des problèmes qu’elle pose, ne se saucissonne pas, n’en déplaise aux spécialistes! Ni dans l’environnement dont elle constitue un élément majeur, ni dans sa pédagogie qui relève d’une approche systématique. Voilà pourquoi nous avons pris l’initaitive de créer, au sein de notre université, un institut d’environnement de conception toute particulière, qui s’inspire des expériences menées dans plusieurs pays du monde, dont le Liban, ouvert à toutes les disciplines, mettant en œuvre une didactique de la complexité et des moyens technologiques de pointe en matière de communication. Le droit et la pédagogie de l’eau y ont naturellement leur place. A cet égard, nous avons besoin de tous les savoirs et de toutes les énergies pour ce pôle de convergence (...) Le monde déploie, aujourd’hui, ses efforts pour développer un processus de paix, nous tenons nous-mêmes, à tenter d’apporter, en retour, notre contribution à une qualité de vie plus sereine.
A l’issue du Congrès international sur l’eau organisé à l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK), des recommandations ont été prises tant concernant le volet juridique qu’éducatif (communication), deux aspects largement abordés par les conférenciers libanais et étrangers lors du colloque. RP Antoine Khalifé, recteur de l’USEK, a prononcé un discours de clôture...