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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Sihanouk exhorte les cambodgiens à voter sans peur

Le roi du Cambodge, Norodom Sihanouk, a exhorté mercredi ses compatriotes à voter sans peur ni crainte d’intimidation pour les candidats de leur choix durant les élections législatives du 26 juillet prochain. «Je souhaite dire publiquement à la nation tout entière et à mon peuple bien-aimé qu’il ne faut pas être inquiet de l’intimidation, du harcèlement ou des pressions émanant de n’importe quel parti», a affirmé le souverain dans un communiqué en khmer. «Le scrutin du 26 juillet 1998 est secret et se déroulera conformément à une démocratie libre. C’est pourquoi je veux demander à mes enfants bien-aimés d’utiliser leur droit de voter librement, en leur âme et conscience, pour les candidats ou les partis en qui ils ont confiance», a expliqué le monarque, qui réside actuellement dans la ville de Siem Reap (nord du Cambodge). Son communiqué est publié le jour de la fermeture des derniers bureaux de recensement électoraux, une semaine avant l’ouverture officielle de la campagne électorale. Entre-temps, Hun Sen, homme fort du Cambodge, a affirmé que les trois derniers chefs vieillissants de la guérilla khmère rouge sont malades et désormais incapables de travailler. Le chef de guerre Ta Mok, l’idéologue Nuon Chea et le numéro un politique Khieu Samphan sont diminués par de graves problèmes de santé, a précisé le second premier ministre, dont les propos sont rapportés par le quotidien Rasmei Kampuchea («La Lumière du Cambodge»). Selon Hun Sen, qui cite des sources des services de renseignement, Nuon Chea — connu sous le nom de «Frère No 2» sous le régime polpotiste — est à moitié paralysé. Ta Mok, septuagénaire qui a perdu une jambe lors de l’explosion d’une mine au début des années 80, souffrirait de séquelles. Quant à Khieu Samphan, 67 ans, il est atteint d’une grave maladie au poumon, a déclaré Hun Sen devant une foule de ses partisans mardi à Phnom Penh. Dans son discours, Hun Sen a pour la première fois pris acte officiellement de la mort du chef historique des Khmers, Pol Pot, le 15 avril dernier. «Pol Pot est mort seul en raison de ses erreurs politiques qui ont créé le régime génocidaire», a-t-il dit. Pol Pot est tenu responsable de la mort de plus d’un million de Cambodgiens, peut-être deux, torturés, exécutés, affamés ou maltraités entre 1975 et 1979. Jusqu’à présent, Hun Sen avait émis publiquement des doutes sur l’authenticité du cadavre incinéré à la mi-avril dans l’extrême-nord du Cambodge. Le gouvernement cambodgien souhaite que les trois derniers hiérarques khmers rouges soient jugés par un tribunal international pour crimes contre l’humanité commis durant la terreur polpotiste (1975-79). Le trio a pris la fuite après la chute du bastion khmer rouge d’Anlong Veng (nord du Cambodge), près de la frontière thaïlandaise, en avril dernier. Selon des sources informées, le gouvernement cambodgien et des représentants de la guérilla se sont rencontrés récemment à la frontière thaïlandaise pour discuter du sort des derniers maquisards et de leurs chefs. (AFP)
Le roi du Cambodge, Norodom Sihanouk, a exhorté mercredi ses compatriotes à voter sans peur ni crainte d’intimidation pour les candidats de leur choix durant les élections législatives du 26 juillet prochain. «Je souhaite dire publiquement à la nation tout entière et à mon peuple bien-aimé qu’il ne faut pas être inquiet de l’intimidation, du harcèlement ou des...