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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix Albright demande à Arafat un délai de dix jours (photo)

Les choses semblent bouger à nouveau au Proche-Orient, permettant d’espérer que le processus de paix, bloqué depuis des mois, pourrait sortir enfin de l’enlisement. Coup sur coup, on apprenait hier que le conseiller diplomatique du premier ministre israélien quittera Pékin aujourd’hui jeudi pour Washington, alors que le secrétaire d’Etat, à en croire les Palestiniens, demandait un délai d’une dizaine de jours à Yasser Arafat pour poursuivre ses contacts avec l’Etat hébreu; enfin, que Damas et Tel-Aviv étaient intéressés par une reprise de leurs négociations. C’est le sénateur américain Joseph Lieberman qui a fait état de cette dernière impression, déclarant, à l’issue d’un entretien avec le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh: «Il existe un intérêt sincère en Syrie et en Israël de retourner à la table des négociations et de parler de paix et de normalisation». Selon M. Lieberman, la question est de «trouver les termes appropriés pour aider les deux pays à reprendre les négociations». «La paix entre la Syrie et Israël est dans l’intérêt des deux pays, de la région et des Etats-Unis, car elle contribuera à la stabilité de la région», a-t-il estimé. Selon M. Lieberman, arrivé mercredi matin d’Israël, une reprise de ces négociations «modifiera la dynamique dans la région». «En Israël, où nous avons rencontré le premier ministre Benjamin Netanyahu, on nous a dit que tout devait être discuté (avec les Syriens), y compris les (résultats) des pourparlers entre l’ancien gouvernement israélien de gauche et la Syrie», a-t-il dit. M. Lieberman, qui conduit une délégation comprenant le sénateur démocrate Jack Reed de Rhode Island et le membre démocrate de la Chambre des représentants Peter Deutsch de Floride, a été reçu par la suite par le chef de l’Etat syrien Hafez el-Assad, a annoncé la présidence syrienne. A Gaza, un proche de M. Arafat a révélé que le secrétaire d’Etat Madeleine Albright avait eu avec M. Arafat un entretien téléphonique au cours duquel elle avait demandé un délai d’une semaine à dix jours en vue de poursuivre les contacts avec le gouvernement Netanyahu sur le retrait militaire israélien en Cisjordanie. Enfin, on indiquait hier à la présidence du Conseil israélien que M. Uzi Arad, conseiller diplomatique du premier ministre, doit se rendre aujourd’hui jeudi à Washington. S’adressant à des journalistes israéliens à Pékin, où il effectue une visite, M. Netanyahu a réitéré son projet de l’idée d’un retrait global de la Cisjordanie de 15%. Les Etats-Unis ont suggéré, selon la radio israélienne, qu’Israël procède au total à deux retraits militaires de 15% de la Cisjordanie, avant l’ouverture des négociations sur le statut final de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Les Etats-Unis ont averti la semaine dernière qu’ils n’étaient «plus très loin» de prendre une position publique sur le blocage du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, laissant entendre qu’ils pourraient en rendre M. Netanyahu responsable.
Les choses semblent bouger à nouveau au Proche-Orient, permettant d’espérer que le processus de paix, bloqué depuis des mois, pourrait sortir enfin de l’enlisement. Coup sur coup, on apprenait hier que le conseiller diplomatique du premier ministre israélien quittera Pékin aujourd’hui jeudi pour Washington, alors que le secrétaire d’Etat, à en croire les Palestiniens,...