Actualités - CHRONOLOGIE
L'hommage à Aldo Moro 20 ans après son assassinat
le 11 mai 1998 à 00h00
La Chambre des députés a pour la première salué la mémoire d’Aldo Moro, ancien président de la puissante Démocratie-Chrétienne (DC — au pouvoir en Italie de 1946 à 1992), assassiné il y a vingt ans. Aldo Moro avait été froidement exécuté à Rome en 1978 par des terroristes d’extrême-gauche, les Brigades Rouges (BR), après 55 jours de détention dans un appartement de la capitale. L’ancien président du Conseil italien avait eu l’audace d’envisager avec le Parti communiste italien (PCI), le plus puissant parti communiste d’Europe occidentale, un «compromis historique» pour permettre la formation d’un «gouvernement d’unité nationale». Le président de la République, Oscar Luigi Scalfaro, ancien camarade de parti d’Aldo Moro, a rappelé samedi «la propension au dialogue» de l’homme d’Etat. Il s’est cependant demandé si les terroristes des Brigades Rouges étaient les seuls responsables de son assassinat, évoquant la possibilité d’autres mystérieux commanditaires. Vingt après les faits, toutes les zones d’ombre n’ont en effet pas été dissipées. Des informations jamais confirmées sur des infiltrations de la mafia dans les BR, les offres de collaboration qu’auraient faites au mouvement terroriste certains services secrets, les raisons du refus catégorique du gouvernement dirigé alors par Giulio Andreotti de négocier continuent d’alimenter les rumeurs. Les familles des victimes demandent encore «justice et vérité», a dit pour sa part, le fils d’Aldo Moro, Giovanni. (AFP)
La Chambre des députés a pour la première salué la mémoire d’Aldo Moro, ancien président de la puissante Démocratie-Chrétienne (DC — au pouvoir en Italie de 1946 à 1992), assassiné il y a vingt ans. Aldo Moro avait été froidement exécuté à Rome en 1978 par des terroristes d’extrême-gauche, les Brigades Rouges (BR), après 55 jours de détention dans un appartement de la...
Les plus commentés
Israël fait sauter le dernier tabou
Ghassan Salamé, ministre de la Culture : Je suis le mendiant de la République
Le Liban est l'un des pays les plus malheureux du monde selon un rapport mondial