Télécommunications - Congrès en février à Beyrouth 1 120 000 abonnés au téléphone

Dans une conférence de presse tenue hier matin au ministère des Postes et Télécommunications en présence du directeur de la revue al-Iktissad wal-Amal Raouf Abou-Zaki, le directeur général de ce ministère Abdel-Moneim Youssef, a annoncé que le Congrès arabe et international des télécommunications se tiendra à Beyrouth les 11 et 12 février 1999 sous le patronage du chef du gouvernement Sélim Hoss. Plusieurs ministres arabes des Postes et Télécommunications ainsi que des experts de la Banque mondiale et des sociétés arabes et internationales spécialisées participeront à cet événement organisé conjointement par le ministère, al-Iktissad wal-Amal et la Ligue arabe. Après avoir souligné l’importance que revêt le domaine des communications téléphoniques dans le monde arabe, et qui atteint le chiffre de 30 milliards de dollars américains, M. Youssef a précisé que «ce congrès s’inscrit dans un cadre bien précis, que la direction et le ministère libanais des Postes et Télécommunications ont choisi d’adopter depuis trois ans, à travers la participation à de nombreux congrès internationaux». «Nous essayons de faire du Liban, en dépit de l’exiguité de son territoire, la plaque tournante des télécommunications du monde arabe, tant sur le plan de l’organisation que sur ceux du développement économique et de la rentabilité, a-t-il poursuivi. «Les recettes du secteur des télécommunications sont en régression dans le monde arabe». M. Youssef a ensuite mis en relief la volonté de coopération entre les deux secteurs public et privé et a indiqué que l’organisation locale du congrès est le fait du secteur public libanais. Prié de donner quelques chiffres sur l’importance du marché libanais, M. Youssef devait répondre que ce marché était «restreint comparé au marché international. Mais le taux de généralisation des services téléphoniques est développé au Liban, contrairement aux autres pays arabes. Il existe au Liban 620 000 postes fixes et 500 000 portables, soit un total de 1 120 000 téléphones, donc un pourcentage de 25 à 26 %. Quant au mouvement du marché des communications, il atteint le chiffre de un milliard de dollars américains auprès du ministère, de l’Internet et des sociétés Cellis, Libancell et Sodetel. La part du ministère des Télécommunications atteint 500 millions de dollars, dont 400 millions devraient alimenter le Trésor en 1998».