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Actualités - CHRONOLOGIE

Le ministre des finances prône la stabilité monétaire

Le ministre des Finances Georges Corm a annoncé hier qu’il envisageait de «réfléchir» à des privatisations de certains services publics, à condition que ces opérations répondent à des critères de transparence, de concurrence loyale et d’efficacité au service des consommateurs. M. Corm s’exprimait au terme d’une visite chez le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, qui l’a retenu à déjeuner. «Nous allons réfléchir à la définition de cadres juridiques et transparents qui permettront, si le Conseil des ministres et le Parlement le trouvent opportun, de procéder à des opérations de privatisation qui soulageraient le Trésor. Bien entendu, ces opérations devraient se faire de manière transparente et dans un contexte de concurrence loyale et ouverte à tous et permettre aux consommateurs de bénéficier de services meilleurs et à tarifs réduits», a déclaré M. Corm. Il a précisé que ces opérations ne se feraient qu’après la création de commissions qui auraient pour mission de contrôler la gestion des entreprises en charge des services privatisés. Révision de la fiscalité Samedi, M. Corm avait indiqué que le gouvernement souhaitait réviser la politique fiscale pour augmenter les recettes de l’État et réduire le déficit budgétaire. «Il faut améliorer la collecte des impôts et optimiser les recettes pour pouvoir juguler le déficit budgétaire», avait-il déclaré à l’AFP. «Il est encore trop tôt pour définir les mesures que prendra le gouvernement pour assainir les Finances publiques même si la volonté et des idées existent déjà à ce niveau», a indiqué M. Corm, faisant état d’un «consensus selon lequel la répartition fiscale n’est pas juste» et doit être révisée. «Il faut bien envisager des impôts directs et indirects plus efficaces et capables de stimuler l’économie», a-t-il ajouté. Sur le plan de la dette qui s’élevait fin octobre à 16,6 milliards de dollars, dont 4 milliards de dette extérieure, soit l’équivalent du Produit intérieur brut, M. Corm a estimé qu’il fallait «en assurer une gestion plus active». Selon lui, «tout le monde sait, ici et à l’étranger, que le déficit budgétaire est en partie dû au service de la dette publique. Il est clair que le coût de la dette est extrêmement élevé mais il faut d’abord voir comment faire repartir l’économie et l’investissement». «C’est ensuite le marché qui décidera. Le gouvernement ne prendra pas de décision dirigiste ou autoritaire pour faire baisser les taux d’intérêt», a-t-il souligné. «Il faut un mois, un mois et demi pour faire le point d’une manière exacte sur l’état des Finances publiques et déterminer les raisons des blocages économiques et de la stagnation avant de définir la ligne de conduite», a-t-il ajouté. «Nous devons étudier l’état des marchés, notamment extérieurs. Le gouvernement précédent aurait dû se tourner plus tôt vers l’extérieur pour emprunter à un coût moins cher», a-t-il conclu.
Le ministre des Finances Georges Corm a annoncé hier qu’il envisageait de «réfléchir» à des privatisations de certains services publics, à condition que ces opérations répondent à des critères de transparence, de concurrence loyale et d’efficacité au service des consommateurs. M. Corm s’exprimait au terme d’une visite chez le patriarche maronite, le cardinal...