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Actualités - INTERVIEWS

Diplomatie - dans une interview à Radio-Orient Indyk apporte à Lahoud le soutien de Washington

À six jours de l’investiture du président élu Émile Lahoud, le secrétaire d’État adjoint américain pour le Proche-Orient Martin Indyk lui a apporté hier le soutien marqué de Washington, soulignant que l’Administration américaine entretenait déjà avec le général de «très bonnes» relations. «Nous entretenons de très bonnes relations avec le président élu Émile Lahoud depuis qu’il est commandant en chef de l’armée», a déclaré M. Indyk dans une interview à Radio-Orient. «Bien entendu, nous sommes satisfaits de son élection à la présidence de la République et je m’attends à ce que notre collaboration avec lui se fasse en toute confiance», a-t-il ajouté. M. Indyk a également exprimé l’appui de Washington au premier ministre Rafic Hariri et au chef du parlement Nabih Berry. «Je crois que la formule Lahoud-Hariri-Berry est très positive pour le Liban et notre intention est de travailler avec tous les trois», a-t-il dit, laissant entendre de la sorte que Washington voyait d’un bon œil la reconduction de l’actuel chef du gouvernement. «La collaboration avec cette équipe pourra déboucher sur de nombreuses réalisations», a poursuivi le secrétaire d’État adjoint, pour qui l’avenir du Liban est «prometteur» et «prospère». «Nous sommes soucieux de voir le Liban progresser dans l’exercice par le gouvernement de son autorité sur l’ensemble du territoire libanais, dans l’action visant à obtenir le retrait de toutes les forces étrangères ainsi que dans la reconstruction et la réédification des infrastructures», a encore déclaré M. Indyk. Selon lui, le Liban devrait pouvoir reconquérir son rôle en tant que «centre économique, culturel, politique et médiatique» au Proche-Orient. «Nous voulons que le Liban redevienne la porte de l’Orient, comme c’était le cas dans le passé», a-t-il dit. Interrogé sur les chances de relance rapide des négociations de paix israélo-syriennes et israélo-libanaises, maintenant que les Palestiniens ont obtenu un accord de retrait avec l’État hébreu à Wye Plantation, le responsable américain a répondu : «Nous avons une volonté sincère de relancer les volets syrien et libanais et nous y sommes réellement engagés. Seulement, comme vous l’avez dit dans votre question, il est encore un peu tôt pour cela, uniquement parce que nous avons besoin de voir la situation se stabiliser en Israël et dans les territoires palestiniens». «Lorsque nous constaterons que l’application de l’accord (de Wye Plantation) progresse, ce qui devrait, je le souhaite, intervenir dans quelques semaines, nous pourrons alors commencer à examiner les idées susceptibles de débloquer les volets syrien et libanais», a-t-il précisé. Réitérant l’engagement de Washington envers l’instauration d’une paix «globale» au Proche-Orient, le secrétaire d’État adjoint a estimé que «beaucoup de progrès pourraient être réalisés sur les volets syrien et libanais et de manière rapide». «Nous avons d’ailleurs commencé à étudier les moyens d’y parvenir», a-t-il ajouté.
À six jours de l’investiture du président élu Émile Lahoud, le secrétaire d’État adjoint américain pour le Proche-Orient Martin Indyk lui a apporté hier le soutien marqué de Washington, soulignant que l’Administration américaine entretenait déjà avec le général de «très bonnes» relations. «Nous entretenons de très bonnes relations avec le président élu Émile...