Le roi Hussein de Jordanie et le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali se sont entretenus à Tunis des efforts internationaux visant à dynamiser le processus de paix au Proche-Orient et à le sortir de «l’impasse». Le souverain jordanien, arrivé mercredi en fin d’après-midi en visite officielle de deux jours à Tunis, a passé en revue avec le président Ben Ali les perspectives visant à dynamiser le processus de paix, à la lumière des efforts attendus au niveau du volet palestino-israélien, pour «amener le gouvernement d’Israël à honorer ses engagements», a affirmé le porte-parole officiel de la présidence tunisienne, cité par l’agence de presse TAP. Les deux hommes ont relevé à ce sujet l’acceptation par la direction palestinienne des propositions américaines visant à réactiver le processus de paix par le retrait israélien des nouvelles zones de Cisjordanie, a-t-il précisé. Le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat avait affirmé mercredi à Gaza qu’il acceptait «en principe» la proposition américaine d’un retrait militaire israélien de 13% en Cisjordanie. Le roi Hussein et le président Ben Ali ont également évoqué la situation dans le monde arabe, particulièrement les efforts déployés pour parvenir à un règlement des «différends en suspens», de manière à «alléger l’épreuve qu’endurent les peuples irakien et libyen frères du fait de l’embargo international», a indiqué le porte-parole. Le roi Hussein a rappelé, à ce sujet, sa proposition relative à l’établissement d’un «dialogue direct» entre Washington et Bagdad pour la recherche d’une solution à la crise irakienne, selon cette source. Concernant la situation au Maghreb, le président tunisien a réitéré la «volonté constante» de son pays d’impulser le processus de l’Union du Maghreb arabe (UMA), qui constitue un choix «stratégique» pour les peuples de la région. L’UMA est un ensemble d’intégration régionale créé en 1989 par la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie, la Libye. Elle est en crise depuis deux ans suite à une demande de Rabat de geler ses activités pour protester contre le soutien de l’Algérie au Front Polisario dans l’affaire du Sahara occidental. Sur le plan bilatéral, le président Ben Ali et le roi Hussein se sont félicités des relations «profondes» établies entre les deux pays et des résultats enregistrés sur la voie du développement de la coopération tuniso-jordanienne. (AFP)
Le roi Hussein de Jordanie et le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali se sont entretenus à Tunis des efforts internationaux visant à dynamiser le processus de paix au Proche-Orient et à le sortir de «l’impasse». Le souverain jordanien, arrivé mercredi en fin d’après-midi en visite officielle de deux jours à Tunis, a passé en revue avec le président Ben Ali les perspectives visant à dynamiser le processus de paix, à la lumière des efforts attendus au niveau du volet palestino-israélien, pour «amener le gouvernement d’Israël à honorer ses engagements», a affirmé le porte-parole officiel de la présidence tunisienne, cité par l’agence de presse TAP. Les deux hommes ont relevé à ce sujet l’acceptation par la direction palestinienne des propositions américaines visant à réactiver le processus de paix...