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Actualités - CHRONOLOGIE

Arafat et Netanyahu vont discuter des dimensions de l'accord de paix affirme le président US Clinton espère des résultats positifs lundi à Londres (photo)

Bill Clinton espère que les entretiens de Londres sur le Proche-Orient aboutiront à «des éléments en vue d’un accord» de paix. J’espère et je prie pour des résultats positifs», a-t-il dit, précisant toutefois: «Il ne s’agira pas (à Londres) d’un accord définitif, mais d’amener les parties à des négociations sur le statut final». Le président américain, lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, a ajouté: «Nous discutons des dimensions de l’accord de paix». Il faisait allusion aux discussions séparées du secrétaire d’Etat Madeleine Albright avec le leader palestinien Yasser Arafat et avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Dans une lettre de félicitations à ce dernier, à l’occasion du cinquantenaire de l’Etat hébreu, le chef de l’Exécutif US rappelait qu’il fallait travailler encore pour parvenir à la paix. «Les Etats-Unis admirent Israël pour ce qu’il a dû affronter et pour tout ce qu’il a accompli», écrit M. Clinton dans ce télégramme. «Beaucoup de choses ont été accomplies dans la quête d’une paix durable entre Israël et ses voisins, et il en reste beaucoup plus devant nous», ajoute M. Clinton. «Ensemble, nous pouvons incarner la vision d’un Israël en paix avec ses voisins», écrit-il. Pour sa part, le vice-président Al Gore, en Israël pour les festivités du cinquantenaire, a été reçu en grandes pompes à la présidence du Conseil par M. Netanyahu, entouré de huit ministres et des représentants des différentes confessions. Il est la seule personnalité de premier plan à s’être déplacé pour l’occasion. «Alors qu’Israël a le regard tourné sur ses cinquante prochaines années, nous prions pour que les incertitudes laissent place à des vérités, dont la plus importante est que les Etats-Unis ne vous laisseront jamais seuls», a déclaré M. Gore. «Les Etats-Unis resteront à vos côtés dans votre recherche de la paix et de la sécurité», a-t-il ajouté. M. Netanyahu a qualifié M. Gore d’«un des plus grands amis d’Israël dans le monde». Gore à Djeddah Selon le commentateur de la deuxième chaîne de télévision israélienne, M. Netanyahu espère convaincre son hôte d’intervenir pour réduire les pressions exercées par les Etats-Unis sur l’ampleur d’un retrait militaire israélien en Cisjordanie. M. Gore est considéré comme plus pro-israélien que le président Bill Clinton. Selon les médias israéliens, M. Gore, candidat probable à la succession de M. Clinton, souhaite ainsi mobiliser l’électorat juif pour la prochaine élection présidentielle américaine de l’an 2.000. Aujourd’hui, vendredi, le vice-président américain arrivera en Arabie Séoudite pour une visite de vingt-quatre heures au cours de laquelle il doit évoquer avec ses interlocuteurs deux grands sujets: le processus de paix au Proche-Orient et l’Irak. M. Gore sera reçu à Djeddah par le prince héritier Abdallah Ben Abdel Aziz, et une rencontre avec le roi Fahd «est probable», a indiqué un diplomate américain à Ryad, parlant sous couvert de l’anonymat. A Londres, le premier ministre Tony Blair a fait savoir qu’il recevra tour à tour lundi matin Netanyahu et Arafat. Quant aux principales rencontres, a indiqué le 10 Downing Street, «elles sont organisées par les Américains, qui tenteront à cette occasion de relancer le dialogue de paix». Le président de l’Autorité palestinienne a exprimé à ce propos l’espoir que la réunion de Londres avec le secrétaire d’Etat américain sera «décisive». Au Caire, le président Hosni Moubarak, dans un discours prononcé à la veille de la Fête du travail, a déclaré: «Je lance un appel au gouvernement et au peuple israéliens pour qu’ils cessent de considérer les Palestiniens comme des ennemis mais comme des partenaires à part entière dans les négociations de paix». Il a exprimé l’espoir qu’Israël accepte l’initiative américaine, estimant qu’elle «offre une réponse équilibrée entre les demandes et intérêts des deux parties» lors des rencontres lundi à Londres. Enfin, le Hamas a condamné l’acceptation par le président palestinien d’une proposition américaine d’un retrait israélien de 13% en Cisjordanie. «Cette acceptation est un nouveau maillon dans la chaîne de concessions faites par l’Autorité palestinienne sous l’effet de l’intransigeance d’Israël et de la pression de son allié américain», écrit le Hamas dans un communiqué.
Bill Clinton espère que les entretiens de Londres sur le Proche-Orient aboutiront à «des éléments en vue d’un accord» de paix. J’espère et je prie pour des résultats positifs», a-t-il dit, précisant toutefois: «Il ne s’agira pas (à Londres) d’un accord définitif, mais d’amener les parties à des négociations sur le statut final». Le président américain, lors...