Actualités - CHRONOLOGIE
De nombreuses pistes suivies sans succès
le 29 avril 1998 à 00h00
La piste kurde dans l’enquête sur l’assassinat en 1986 du premier ministre suédois Olof Palme est l’une des nombreuses hypothèses examinées sans succès par la police suédoise pour élucider un attentat qui hante l’insconscient collectif du pays. En décembre 1988, les policiers avaient cru tenir le coupable en arrêtant Christer Petersson, un alcoolique et drogué de 41 ans. Lisbet Palme, qui accompagnait son mari le soir de sa mort, avait reconnu Petersson qui avait été condamné en juillet 1989 à la prison à perpétuité par un tribunal de Stockholm. Mais en novembre de la même année, Petersson avait été acquitté en appel. La Cour suprême de Suède doit statuer le mois prochain sur une demande de révision déposée en décembre par le procureur du roi. Autre piste explorée sans succès par les enquêteurs, la police. Accusé de «vendre la Suède» à Moscou, Palme s’était fait des ennemis jurés parmi les policiers et les militaires, dont des sympathisants d’extrême-droite. En septembre 1996, l’ancien chef de la police secrète sud-africaine, le colonel Eugene De Kock, avait ouvert la piste sud-africaine. Lors de son procès à Pretoria, De Kok avait affirmé qu’un espion sud-africain, Craig Williamson, était impliqué dans le projet d’assassinat de Palme qui avait pour nom de code «Opération Longreach». Cette voie avait été rapidement abandonnée. En février 1997, la presse suédoise a cru avoir établi un lien entre le meurtre et un contrat d’obusiers décroché en 1986 en Inde par la firme d’armements suédoise Bofors. L’ancien premier ministre suédois avait joué un rôle important dans l’attribution de ce contrat d’environ 1,3 milliard de dollars. Les enquêteurs s’étaient demandés, sans résultat, si Palme n’avait pas été assassiné par un concurrent de Bofors. Au cours des deux dernières années, le groupe d’enquête spécial a axé son travail sur la thèse dite du «tireur isolé». Celle-ci a été confortée par le FBI américain sollicité pour définir le profil du tueur. Selon les enquêteurs, le lieu du meurtre — à découvert, sur la plus grande avenue du centre-ville —, l’arme et le type de balles employés tendent à exclure le travail d’un professionnel. (AFP)
La piste kurde dans l’enquête sur l’assassinat en 1986 du premier ministre suédois Olof Palme est l’une des nombreuses hypothèses examinées sans succès par la police suédoise pour élucider un attentat qui hante l’insconscient collectif du pays. En décembre 1988, les policiers avaient cru tenir le coupable en arrêtant Christer Petersson, un alcoolique et drogué de 41 ans. Lisbet Palme, qui accompagnait son mari le soir de sa mort, avait reconnu Petersson qui avait été condamné en juillet 1989 à la prison à perpétuité par un tribunal de Stockholm. Mais en novembre de la même année, Petersson avait été acquitté en appel. La Cour suprême de Suède doit statuer le mois prochain sur une demande de révision déposée en décembre par le procureur du roi. Autre piste explorée sans succès par les enquêteurs, la...