Actualités - CHRONOLOGIE
Pédiatrie Faut-il traiter le somnambulisme ?
le 17 novembre 1998 à 00h00
Une déambulation sans but, ne dépassant généralement pas une trentaine de minutes, bouleverse et inquiète quand même les parents. L’enfant inconscient n’a aucune réaction quand on l’appelle ou on lui parle, ni lorsqu’il rencontre un membre de sa famille. Le lendemain, il ne se souvient absolument pas de sa pérégrination nocturne et rien d’anormal ne laisse soupçonner un trouble quelconque. Que faut-il donc penser de ce phénomène? Le somnambulisme, qui touche les enfants entre 6 et 12 ans, disparaît généralement à la puberté. Les causes physiques et psychologiques sont jusqu’à présent inconnues, et dans la grande majorité des cas, il s’agit d’un fait transitoire, survenant aux moments de tension ou d’anxiété relatifs à la vie scolaire (examens, rentrée scolaire, etc.). Il cesse spontanément, sans l’intervention d’un traitement quelconque. Si toutefois le phénomène persiste après la puberté, devient fréquent (plus de trois fois par semaine) ou gêne l’ambiance familiale en dérangeant l’entourage, le médecin peut intervenir pour administrer un médicament à base d’une molécule spécifique (amineptine). Portes et fenêtres vérouillées Que faut-il faire face à l’enfant inconscient? Sans le réveiller (ce qui serait inutile et même contre-indiqué), le conduire doucement, en le prenant par le bras, à son lit. Il se laissera faire sans opposer la moindre résistance. Mais entre-temps, il est impératif de bien fermer portes et fenêtres. Il est à conseiller de bien fermer, en la verouillant par précaution, la porte d’entrée pour qu’il ne puisse sortir se promener dehors. Il n’est pas, en outre, nécessaire de déplacer les meubles de crainte qu’il ne se blesse en les heurtant. Il connaît bien les lieux et sait éviter, en avançant bras tendus, les éventuels obstacles. À noter que le somnambulisme ne touche pas les tout-petits (avant six ans) et ne se produit que dans la première partie de la nuit, durant la phase de sommeil lent.
Une déambulation sans but, ne dépassant généralement pas une trentaine de minutes, bouleverse et inquiète quand même les parents. L’enfant inconscient n’a aucune réaction quand on l’appelle ou on lui parle, ni lorsqu’il rencontre un membre de sa famille. Le lendemain, il ne se souvient absolument pas de sa pérégrination nocturne et rien d’anormal ne laisse soupçonner un trouble quelconque. Que faut-il donc penser de ce phénomène? Le somnambulisme, qui touche les enfants entre 6 et 12 ans, disparaît généralement à la puberté. Les causes physiques et psychologiques sont jusqu’à présent inconnues, et dans la grande majorité des cas, il s’agit d’un fait transitoire, survenant aux moments de tension ou d’anxiété relatifs à la vie scolaire (examens, rentrée scolaire, etc.). Il cesse spontanément,...
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