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Actualités - CHRONOLOGIE

Ryad ne laissera pas les USA utiliser ses bases

«L’Arabie séoudite ne permettra pas l’usage de ses bases et de son territoire pour lancer une frappe militaire contre l’Irak», a déclaré le prince Sultan ben Abdel Aziz. «Le gouvernement séoudien n’a pas reçu de demande officielle des États-Unis pour leur accorder des facilités militaires en cas d’attaque contre l’Irak», a-t-il ajouté. Il a souligné que le royaume était en faveur d’un règlement pacifique de la crise, tout en ajoutant que l’Irak devait respecter les résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu. Les États-Unis disposent d’une centaine d’appareils sur la base aérienne du prince Sultan, au sud de Ryad, chargés de la surveillance de la zone d’exclusion aérienne dans le sud de l’Irak. Les États-Unis se disaient toujours prêts à une action militaire contre l’Irak après avoir rejeté l’offre de Bagdad de reprendre sans condition la coopération avec l’Onu sur son désarmement. L’Arabie séoudite, frontalière de l’Irak, avait participé à la coalition multinationale anti-irakienne pendant la crise du Golfe (1990-91) mais a refusé en février que son territoire serve de base pour une attaque anti-irakienne.
«L’Arabie séoudite ne permettra pas l’usage de ses bases et de son territoire pour lancer une frappe militaire contre l’Irak», a déclaré le prince Sultan ben Abdel Aziz. «Le gouvernement séoudien n’a pas reçu de demande officielle des États-Unis pour leur accorder des facilités militaires en cas d’attaque contre l’Irak», a-t-il ajouté. Il a souligné que le royaume était en faveur d’un règlement pacifique de la crise, tout en ajoutant que l’Irak devait respecter les résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu. Les États-Unis disposent d’une centaine d’appareils sur la base aérienne du prince Sultan, au sud de Ryad, chargés de la surveillance de la zone d’exclusion aérienne dans le sud de l’Irak. Les États-Unis se disaient toujours prêts à une action militaire contre l’Irak après avoir...