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Actualités - CHRONOLOGIE

Un tour 1999 raisonnable et hexagonal

Le vent de folie et les affaires de dopage qui ont balayé le Tour de France cet été ont conduit les organisateurs à opter pour une Grande Boucle 1999 raisonnable et hexagonale mais ne renonçant en rien à sa tradition de plus grande épreuve cycliste du monde. En présentant le prochain parcours long de 3 680 kilomètres, réparti en 20 étapes et deux jours de repos, le patron de l’épreuve Jean-Marie Leblanc a souligné que le 86e Tour de France s’inscrivait dans la moyenne de ses prédécesseurs des années 90. Il n’est ni plus ni moins dur que les autres et le chaos qui a régné pendant trois semaines sur la caravane au mois de juillet n’a pas convaincu son chef que la lutte contre le dopage passait par la création d’une course au rabais. «Ce n’est pas au Tour de France de faire de nouveaux efforts», a lancé Jean-Marie Leblanc. «Depuis la Seconde Guerre mondiale, la durée et la longueur du Tour de France n’ont cessé de se réduire. Il est passé de 26 jours et plus de 4 500 km en moyenne à 22 jours et moins de 4 000 km». Si les charges de travail doivent être allégées, si les coureurs doivent être moins sollicités pour ne pas succomber à la tentation de l’EPO, ce sont aux petites courses de se sacrifier et non pas à la plus prestigieuse d’entre elles. «Le calendrier ne cesse de s’alourdir et c’est en ce sens qu’il faut travailler. Il n’y a aucune raison de croire que s’il existe du dopage c’est parce que le Tour est une épreuve trop longue». «Il n’y a pas de lien entre les deux», a souligné Leblanc. Pourtant, après avoir flirté avec la mort, après avoir suivi des méandres inconnues, la Grande Boucle peut s’estimer miraculée et a un urgent besoin de revenir à des choses connues. Comme en 1993, le départ sera donné du Puy-du-Fou, un endroit qu’affectionne Jean-Marie Leblanc, avec un prologue le samedi 3 juillet dans la douce campagne vendéenne. Puis, tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, la course remontera lentement vers l’estuaire de la Loire (Saint-Nazaire et Nantes) puis le Centre (Blois) avant de rallier le Nord (Amiens, Maubeuge) et l’Est (Thionville et Metz). Classique montagne Objet de toutes les passions, la montagne, après l’exclusion de Richard Virenque et le sacre d’un grimpeur Marco Pantani en juillet, revient à un classicisme remarquable. Quatre étapes de haute montagne, deux dans les Alpes et deux dans les Pyrénées, figurent au menu avec trois arrivées en côte et une étape obligée à Pau. Au total, 23 cols (l’exacte moyenne) seront franchis dont les inévitables Galibier (toit du Tour), Croix-de-Fer, Peyresourde, Tourmalet et Aubisque.
Le vent de folie et les affaires de dopage qui ont balayé le Tour de France cet été ont conduit les organisateurs à opter pour une Grande Boucle 1999 raisonnable et hexagonale mais ne renonçant en rien à sa tradition de plus grande épreuve cycliste du monde. En présentant le prochain parcours long de 3 680 kilomètres, réparti en 20 étapes et deux jours de repos, le patron de l’épreuve Jean-Marie Leblanc a souligné que le 86e Tour de France s’inscrivait dans la moyenne de ses prédécesseurs des années 90. Il n’est ni plus ni moins dur que les autres et le chaos qui a régné pendant trois semaines sur la caravane au mois de juillet n’a pas convaincu son chef que la lutte contre le dopage passait par la création d’une course au rabais. «Ce n’est pas au Tour de France de faire de nouveaux efforts», a lancé...