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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Diplomatie Appui espagnol à la position du Liban

Le secrétaire d’État espagnol à la Politique extérieure, M.Ramon de Miguel, est attendu aujourd’hui à Beyrouth dans le cadre d’une visite officielle de 48 heures. M. de Miguel aura visité auparavant la Jordanie et la Syrie. Il est accompagné dans sa tournée par le directeur général de la Politique extérieure pour l’Afrique, l’Asie et le Pacifique, M. Manuel Alabart. Pendant son séjour, le numéro deux du ministère des Affaires étrangères espagnol sera reçu par le président élu, le général Émile Lahoud le chef de l’État sortant, M. Élias Hraoui, le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, et tiendra, au palais Bustros, une réunion de travail à laquelle prendra part le chef de la diplomatie libanaise, M. Farès Boueiz, et le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, l’ambassadeur Zafer el-Hassan. L’ambassadeur d’Espagne au Liban, M. Mariano Garcia Munoz, qui a réitéré la position d’appui de son pays à l’application de la 425, a rappelé que le responsable espagnol attendu aujourd’hui à Beyrouth a été l’initiateur de l’introduction du paragraphe 85, sur la nécessité d’un retrait israélien immédiat et inconditionnel du Liban, dans le cadre des conclusions de la réunion semestrielle des ministres européens des Affaires étrangères tenue en juillet dernier à Cardiff dans le Pays de Galles. «Ainsi, cette mention figure pour la première fois dans un document de l’Union européenne», souligne-t-il. Le diplomate espagnol affirme que la visite du numéro deux du ministère des Affaires étrangères, dans cette période transitoire que traverse le Liban, marque l’intérêt et le soutien qu’apporte l’Espagne au processus de normalisation politique en cours faisant allusion à la dernière échéance constitutionnelle au Liban. Et d’ajouter: «Cette visite est, dans la forme, une visite de courtoisie mais, dans le fond, elle est importante». Le diplomate espagnol met l’accent sur le fait que son pays s’est fixé comme priorité de participer au processus de développement et de reconstruction au Liban, affirmant qu’une stabilité économique et un développement soutenu renforcent la stabilité politique et permettraient éventuellement au Liban de participer aux négociations de paix d’une manière plus souveraine. M.Garcia Munoz rappelle que son pays a accordé pour l’année en cours au Liban, à titre de dons, des crédits de deux millions de dollars destinés à financer des projets de développement dans différentes régions. Il avait consenti des aides de l’ordre de 3,5 millions de dollars en 1996 et 1997. M. Garcia Munoz estime que le prêt bonifié de 100 millions de dollars accordé par l’Espagne au Liban lors de la visite du chef du gouvernement, M.Rafic Hariri, à Madrid en juillet 1997, peut être considéré comme un don puisqu’il est échelonné sur une période de trente ans avec un délai de grâce de 10 ans. Il souligne que des projets de développement pour un montant de 95,2 millions de dollars ont été listés en coopération avec le Conseil de développement et de reconstruction. Il rappelle enfin que ce prêt n’a pas encore été approuvé par le Parlement libanais. Concernant les derniers développements au Proche-Orient, le diplomate espagnol a affirmé que son pays suit avec inquiétude ce qui se passe dans cette région du monde. «L’Europe devrait jouer un rôle complémentaire à celui des États-Unis au Proche- Orient, étant le plus grand pourvoyeur de fonds».
Le secrétaire d’État espagnol à la Politique extérieure, M.Ramon de Miguel, est attendu aujourd’hui à Beyrouth dans le cadre d’une visite officielle de 48 heures. M. de Miguel aura visité auparavant la Jordanie et la Syrie. Il est accompagné dans sa tournée par le directeur général de la Politique extérieure pour l’Afrique, l’Asie et le Pacifique, M. Manuel...