Amal condamne les vols de terre par Israël

Le bureau politique du mouvement Amal a condamné «le vol, par Israël, de la terre libanaise extraite des régions de la plaine de Khiam et de Hasbaya pour les besoins de ses colonies proches de la frontière». «Pareil pillage de nos ressources naturelles vise à poursuivre l’exécution du plan de déstabilisation du Liban et perpétue une tradition israélienne qui a toujours ignoré les droits internationaux», a souligné Amal dans un communiqué publié hier. Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, se prépare à lancer une campagne d’information auprès des Parlements des pays amis afin de créer une chaîne de solidarité avec le Liban, dans l’espoir d’obliger Israël à mettre un terme au pillage de la terre dans la zone occupée. Par ailleurs, le président de la commission des Affaires étrangères, M. Ali el-Khalil, a proposé que le Liban saisisse le Conseil de sécurité d’une plainte. «Seule peut-être une décision de cet organisme onusien donnera des résultats tangibles, c’est une voie qu’il faut savoir exploiter rapidement», a-t-il notamment souligné. Communiqué commun Amal - Hezbollah Par ailleurs, les directions d’Amal et du Hezbollah au Liban-Sud ont condamné l’accord de Wye Plantation et accusé Israël d’être à l’origine des derniers incidents de Saïda. Dans un communiqué commun, les deux formations estiment que l’accord de Wye Plantation est «un service rendu à l’occupant israélien», et constitue «un resserrement de l’étau dressé autour du peuple palestinien». Le communiqué appelle à «faire face à cet accord en renforçant la symbiose libano-syrienne, en consolidant la situation intérieure et en soutenant la résistance». Au sujet des incidents de Saïda, le communiqué estime qu’il s’agit de «tentatives hypocrites israéliennes de secouer la stabilité nationale, parce que la paix intérieure est aux antipodes des projets de l’occupant dont l’objectif est de rompre la cohésion nationale libanaise».