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Actualités - CHRONOLOGIE

Une approche personnalisée

Parfois Marilyn Stafford prenait des clichés pour son compte. Ces photos «personnelles» étaient plutôt difficiles à placer. «Pour mon reportage sur Indira Ghandi, avec laquelle j’ai passé six semaines, cela n’a pas été le cas. Mais par contre, pour une enquête sur les femmes violées en Inde, j’ai dû frapper à beaucoup de portes. Les journaux préfèrent avoir une photo de femme battue, saignante, plutôt que celle d’une femme décente en apparence dont les yeux expriment tous les malheurs». Cette éthique dans le travail s’exprime aussi dans sa vie quotidienne. «J’aurais voulu rester dans le traditionnel, le «tried and true». Comme les photos en noir et blanc. Mais cela ne veut pas dire que je suis contre les couleurs. Il faut s’adapter aussi. Mais c’est dur. Par exemple, je n’ai toujours pas d’ordinateur, ni de fax. Je possède toujours mon premier appareil de photographie ainsi qu’une ancienne machine à taper en si mauvais état qu’elle n’est plus réparable».
Parfois Marilyn Stafford prenait des clichés pour son compte. Ces photos «personnelles» étaient plutôt difficiles à placer. «Pour mon reportage sur Indira Ghandi, avec laquelle j’ai passé six semaines, cela n’a pas été le cas. Mais par contre, pour une enquête sur les femmes violées en Inde, j’ai dû frapper à beaucoup de portes. Les journaux préfèrent avoir une...