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Actualités - REPORTAGE

Enquête II - Le Liban politique à l'heure du changement

Il est rare que la classe politique et la population soient sur une même longueur d’ondes. Aujourd’hui pourtant, l’une et l’autre sont d’accord pour, d’emblée, placer le nouveau régime sous le signe du changement. Dans notre édition du 26 octobre, nous avions exposé les points de vue de MM. Sélim Hoss, Pierre Hélou et Dory Chamoun sur le changement attendu et souhaité. Aujourd’hui, nous publions les interviews de MM. Walid Joumblatt, Élias Abou Rizk et Naïm Kassem. M. Joumblatt est le seul à croire que le mandat Lahoud n’apportera pas les changements auxquels aspirent les Libanais. Amer et pessimiste, le ministre des Déplacés craint pour la liberté d’expression. Le secrétaire général adjoint du Hezbollah a de son côté exprimé des préoccupations que d’autres n’ont pas abordées. Cheikh Naïm Kassem a ainsi soulevé la question de «la sécurité morale» et de l’enseignement religieux. Enfin, pour le président de la centrale syndicale, c’est toute la politique économique du gouvernement qu’il faut repenser. M. Abou Rizk a plaidé pour «une économie à visage humain». Il y a autant de points de vue qu’il y a d’hommes politiques au Liban. Peut-on concilier toutes les opinions ? Le changement est, tout compte fait, une notion bien relative.
Il est rare que la classe politique et la population soient sur une même longueur d’ondes. Aujourd’hui pourtant, l’une et l’autre sont d’accord pour, d’emblée, placer le nouveau régime sous le signe du changement. Dans notre édition du 26 octobre, nous avions exposé les points de vue de MM. Sélim Hoss, Pierre Hélou et Dory Chamoun sur le changement attendu et...