Actualités - CHRONOLOGIE
Le secrétaire au Foreign Office demain à Beyrouth
le 17 mars 1998 à 00h00
Le secrétaire au Foreign Office Robin Cook est attendu demain mercredi à Beyrouth, pour une brève visite dans le cadre d’une tournée au Proche-Orient qu’il a entamée hier (VOIR PAR AILLEURS). M. Cook, qui est accompagné de Miguel Angel Moratinos, coordonnateur de l’Union européenne (UE) pour le processus de paix au Proche-Orient, doit, sauf changement de dernière minute, arriver en matinée à l’AIB, après une visite aux territoires autonomes palestiniens. Il aura aussitôt après des entretiens au palais Bustros avec son homologue libanais Farès Boueiz, puis rencontrera le premier ministre Rafic Hariri, avant de quitter Beyrouth. Le responsable britannique, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’UE, discutera notamment avec les responsables libanais des moyens de relancer les négociations de paix israélo-arabes. La question du Liban-Sud sera également examinée et il est probable que M. Cook mette ses interlocuteurs libanais au courant des entretiens que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avaient eus à Londres il y a une dizaine de jours. Au cours de la tournée qu’il avait effectuée dans quatre pays européens, M. Netanyahu avait évoqué la proposition de son pays d’accepter la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU en échange de certaines conditions. A Doha où il se trouvait hier dans le cadre de la réunion ministérielle de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), M. Boueiz a indiqué lors d’une conférence de presse que la visite de M. Cook visait à «tâter le terrain pour voir où en est le processus de paix». Il a ajouté qu’il comptait expliquer au ministre britannique «les divers aspects découlant de l’attitude négative d’Israël». Selon le chef de la diplomatie, M. Cook devrait aussi exposer la position de son pays à l’égard du problème irakien. «Pour notre part, a dit M. Boueiz, nous ne partageons pas l’empressement de la Grande-Bretagne à recourir à la force contre l’Irak, et considérons que les solutions politiques et diplomatiques sont les seules acceptables». «Nous entendrons son point de vue sur la position surprenante» de Londres à ce sujet, a-t-il ajouté. Au sujet du processus de paix au Proche-Orient, M. Boueiz a souligné que la position européenne «témoigne d’une connaissance du problème de la région et de l’attachement aux résolutions internationales et, de manière générale, au droit». «Cependant, le problème réside dans le fait que l’Europe ne parvient pas pour le moment à aller au-delà des positions de principe et à les appliquer concrètement», a-t-il poursuivi. Selon lui, cette impuissance demeurera «tant que le monde restera la proie d’un déséquilibre faisant des Etats-Unis, qui sont les amis d’Israël, la seule puissance réellement active sur le terrain».
Le secrétaire au Foreign Office Robin Cook est attendu demain mercredi à Beyrouth, pour une brève visite dans le cadre d’une tournée au Proche-Orient qu’il a entamée hier (VOIR PAR AILLEURS). M. Cook, qui est accompagné de Miguel Angel Moratinos, coordonnateur de l’Union européenne (UE) pour le processus de paix au Proche-Orient, doit, sauf changement de dernière minute,...
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