Développement - Les véhicules seront livrés en mars prochain Don koweitien de 1.5 millions de dollars pour l'achat d'ambulances et d'équipement médical

Le Koweït a accordé au Liban un nouveau don de 1,5 million de dollars pour l’achat d’ambulances et d’équipement médical destinés à différents hôpitaux et centres de santé répartis dans diverses régions du pays. Ce don, octroyé à l’initiative de l’émir du Koweït, s’inscrit dans le cadre d’une importante aide koweïtienne de 32 millions de dollars visant à développer le secteur de la santé au Liban. L’achat des ambulances et du nouvel équipement médical a fait l’objet d’un accord signé hier par le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe, représenté par son directeur général Badr Machari el-Homeidi, et la société privée Cartech, représentée par M. Walid Mouchantaf. La société en question est chargée de l’importation des ambulances. La dernière phase d’un programme d’aide Au cours de la cérémonie, le directeur général du Fonds koweïtien a prononcé une allocution de circonstance dans laquelle il a notamment souligné que l’accord signé pour l’achat et l’importation des ambulances constitue la dernière phase du programme d’aide accordée par le Koweït au Liban afin de développer son système de santé. M. Homeidi a précisé que tous les hôpitaux et centres de santé construits dans le cadre de ce programme d’aide sont désormais opérationnels. Le plan en question a englobé la construction d’un hôpital de 72 lits à Nabatiyé, d’hôpitaux de 40 lits à Rachaya, Tannourine, et Syr Denniyé, ainsi que des centres de santé à Arsale, Akkar Atika, Deir el-Ahmar, Nabi Chit, Chmestar, Bar Elias, Hammana et Kartaba. Des études portant sur le système de soins d’urgence au Liban ont également été englobées dans le programme koweïtien dont le couronnement a été l’achat des ambulances et de l’équipement médical qui devrait les accompagner. Répartition des dons Il convient d’indiquer que le Fonds koweïtien a accordé trois dons au Liban pour contribuer à certains projets de développement ainsi qu’à la formation des ressources humaines. Ces dons se répartissent comme suit : – Contribution au financement du programme de formation des cadres au sein des administrations publiques. Le contrat, d’un montant de 340 000 dollars, a été signé le 16 juin 1992. – Financement des frais administratifs pour l’élaboration des études sur l’amélioration du développement agricole. D’un montant de 340 000 dollars, l’accord a été signé le 20 mars 1993. – Financement des frais supplémentaires relatifs au projet de construction des installations de santé. Le contrat signé le 30 mars 1996 est d’un montant de 7 millions de dollars. Les prêts Le Fonds koweïtien a, par ailleurs, accordé au Liban une série de prêts qui ont permis de financer des projets dans les différents secteurs suivants : – La centrale électrique de Joune : 5,65 millions de dollars. Contrat signé le 4 juillet 1996. – Réhabilitation des installations électriques de l’EDL et de Kadicha : 35 millions de dollars. Contrat signé le 29 novembre 1991. – Rénovation du réseau électrique local : 35 millions de dollars. Contrat signé le 12 octobre 1992. – Eau potable dans le Grand Beyrouth : 17 millions de dollars. Le 24 juin 1993. – Réhabilitation des installations électriques de l’EDL et de Kadicha (première partie, prêt supplémentaire) : 24 millions de dollars. Le 28 février 1995. – Réhabilitation de l’aéroport de Beyrouth : 50 millions de dollars. Le 30 juin 1995. – Eau potable dans le Grand Beyrouth (première partie) : 33,3 millions de dollars. Le 30 juin 1997. – Entrée Sud de Beyrouth – Route de Ouzaï et route de Khaldé – Cocodi : 40 millions de dollars. Accord signé lundi dernier, 19 octobre 1998, avec le Conseil du développement et de la reconstruction. Au total, le montant des prêts accordés par le Fonds koweïtien au gouvernement libanais s’élève à près de 240 millions de dollars. Parallèlement, le gouvernement koweïtien a octroyé au Liban des dons d’un montant de 81,5 millions de dollars, dont 6,5 millions de dollars accordés en 1993 pour la reconstruction de la Cité Sportive Camille Chamoun et près de 75 millions de dollars au milieu des années 90, comme contribution à divers travaux de reconstruction effectués après la fin des combats.