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Actualités - CHRONOLOGIE

Kosovo - Belgrade toujours sous surveillance Milosevic cède à la menace de l'OTAN (Photo)

Le président yougoslave Slobodan Milosevic, sous la menace des missiles de l’Otan, a accepté après de longues négociations le déploiement au Kosovo d’une mission de vérification de l’OSCE et d’un dispositif aérien. Un délai de grâce de quatre jours lui a été donné par les alliés afin de vérifier s’il se conforme à ses engagements. La mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, qui comptera quelque 2 000 personnes et sera soutenue par un nombre encore indéterminé d’avions non armés, devra vérifier la pleine application par Belgrade des exigences de l’Onu et du Groupe de contact sur l’ex-Yougoslavie. Au terme d’un marathon diplomatique de neuf jours avec M. Milosevic, Richard Holbrooke a tracé, lors d’une conférence de presse, les grandes lignes du dispositif prévu pour le Kosovo. Il vise à mettre fin au conflit qui a fait plus de mille morts en sept mois dans la province du sud de la Serbie, peuplée à 90% d’Albanais. Les 2 000 membres non armés de la mission de vérification de l’OSCE «auront toutes les garanties de sécurité, la liberté de mouvement et le statut diplomatique», a déclaré l’émissaire américain. Ils devront principalement s’assurer de l’application de la résolution 1199 du Conseil de sécurité de l’Onu, qui exige que Belgrade instaure un cessez-le-feu immédiat au Kosovo, retire ses forces spéciales de la province, permette le retour des réfugiés et entame un dialogue politique avec les séparatistes albanais. L’OSCE pourra aussi assister le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), et les organisations non gouvernementales dans leurs activités en faveur des réfugiés. Les organisations humanitaires estiment que plus de 200.000 personnes ont dû quitter leurs foyers à cause du conflit au Kosovo. USA-Golfe L’Irak et l’Iran, un danger pour la région, selon Cohen Le secrétaire d’État américain à la Défense, William Cohen, a souligné, tout au long de sa tournée dans les pays arabes du Golfe qui s’est achevée hier , les menaces que présentent toujours à ses yeux l’Irak et l’Iran pour la sécurité régionale. Un peu plus de sept mois après la crise de février entre l’Onu et l’Irak où des actions militaires américaines appuyées par la Grande-Bretagne avaient été évitées de justesse, le secrétaire d’État a réaffirmé la détermination des États-Unis face à Bagdad. Il a assuré qu’il ne saurait être question de revoir les sanctions des Nations unies contre l’Irak tant que ce pays ne se serait pas «entièrement conformé» aux résolutions de l’organisation internationale sur le désarmement. William Cohen a affirmé que le bras de fer avec Bagdad opposait le président irakien «Saddam Hussein à l’Onu et non Saddam Hussein aux États-Unis». «Il (Saddam Hussein) maintient les sanctions et prive son peuple en raison de ses actions», a-t-il lancé samedi à Doha (Qatar). Tout en laissant entendre que l’affaire irakienne pourrait demander du temps pour être résolue, le responsable américain a lancé une mise en garde très ferme à Saddam Hussein en indiquant que les États-Unis étaient en mesure de porter leurs effectifs dans le Golfe de 20 000 à 37 000 ou 40 000 hommes en l’espace de quatre jours. «Nous sommes totalement capables de mener n’importe quelle option militaire qui puisse devenir nécessaire», a-t-il déclaré à Bahrein. Cet avertissement visait également l’Iran et un responsable américain, tout en reconnaissant une certaine évolution du régime de Téhéran sur le plan intérieur, lui a reproché notamment de continuer à soutenir le terrorisme et d’avoir contribué «à la prolifération de la technologie en matière de missiles» avec l’essai récent des missiles Shahab-3. Le secrétaire d’État américain a profité de cette occasion pour plaider auprès de ses interlocuteurs en faveur d’une participation des États du Golfe aux recherches et au développement d’un système de défense antimissiles qui serait destiné «à protéger leurs peuples, leurs soldats, de cette menace grandissante». Il a assuré que les réactions dans la région à une telle possibilité avaient été positives. Le terrorisme, préoccupation prioritaire pour les États-Unis depuis les attentats antiaméricains de Nairobi et de Dar-es-Salam le 7 août, a également été évoqué lors des entretiens de M. Cohen. «Il existe le danger que les terroristes se tournent vers des cibles civiles (...) comme moyen de faire avancer leur cause», expliquait-on de source militaire américaine, et par conséquent, ajoutait-on de même source, «il existe la nécessité pour nous de coordonner nos efforts».
Le président yougoslave Slobodan Milosevic, sous la menace des missiles de l’Otan, a accepté après de longues négociations le déploiement au Kosovo d’une mission de vérification de l’OSCE et d’un dispositif aérien. Un délai de grâce de quatre jours lui a été donné par les alliés afin de vérifier s’il se conforme à ses engagements. La mission de l’Organisation...