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Actualités - CHRONOLOGIE

Plus de contrôle sur les émissions politiques télévisées par satellite, décide le conseil des ministres Hariri : le projet de budget sera élaboré par le prochain gouvernement (photos)

Le président du Conseil Rafic Hariri préfère laisser au prochain cabinet le soin d’élaborer le projet de budget pour 1999. «En effet, dit-il, le budget reflète la politique d’un gouvernement. Or, l’actuelle équipe ministérielle n’a plus que deux mois au pouvoir. Par conséquent, il vaut mieux que le futur gouvernement s’en charge», d’autant plus que des ministères pourraient être supprimés à l’occasion du nouveau mandat présidentiel. Le Premier ministre répondait ainsi au président de la République Elias Hraoui qui, au début de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres tenue hier au palais de Baabda, soulignait la nécessité de présenter le projet de budget au Parlement dans les délais constitutionnels. Des licences à trois nouvelles radios D’autre part, le Conseil des ministres a décidé d’autoriser à nouveau la diffusion d’émissions politiques télévisées par satellite en l’absence de contrôle. Il a en outre accordé des licences a trois nouvelles radios dont deux politiques et une troisième de variétés, à savoir: Radio VAN, «International Information Network» et Radio Strike. En revanche, le gouvernement a ajourné sa décision concernant «Heravor Media», en attendant que le Conseil national de l’audiovisuel achève l’étude du dossier. Confirmant les numéros de fréquence attribués aux stations FM, le Conseil des ministres a évoqué par ailleurs la question de l’information religieuse. Le communiqué officiel lu, à l’issue de la réunion, par le ministre de l’Information Bassem el-Sabeh indique à ce sujet qu’«à la lumière de l’intervention du chef de l’Etat, les ministres ont confirmé les décisions gouvernementales antérieures prises dans ce cadre». En réponse à une question, il a précisé: «La loi n’autorise pas le gouvernement à accorder des fréquences en dehors de celles qu’il a déjà fixées. Pour cette raison, il y a des médias qui n’ont pas de licence mais qui continuent néanmoins de fonctionner», a-t-il dit avant de poursuivre: «Nous étudierons ce dossier en toute sérénité de manière à permettre à l’information religieuse de jouer son rôle (…) en lui octroyant des canaux et des fréquences qui relèveront évidemment de l’Etat libanais». Quid de radio «Nour» appartenant au Hezbollah? Selon des sources informées, les ministres proches du mouvement Amal auraient insisté pour accorder une licence à ce média. Interrogé à ce sujet au terme de la réunion, M. Sabeh a indiqué que «le CNA n’a pas encore donné au ministère de l’Information une réponse définitive à cet égard». Sur un autre plan, le Conseil des ministres a décidé de reporter l’examen de l’organisation des carrières et de la chasse. Concernant les carrières, M. Sabeh a précisé que cette affaire sera débattue à la prochaine réunion du Conseil des ministres. «Les discussions à ce sujet pourraient durer deux heures d’autant plus que nous avons à présent de nouvelles données», a-t-il dit. Quant à l’enseignement religieux (obligatoire ou facultatif) dans les écoles publiques, le Conseil national pour la recherche et le développement pédagogique l’étudiera pour élaborer des propositions qui seront soumises au gouvernement. Le Conseil des ministres a en outre approuvé deux projets de loi autorisant le gouvernement à conclure un accord de coopération économique, commercial et technique avec Cuba, et quatre autres accords avec la République d’Arménie. Ces derniers portent sur une coopération dans le domaine de l’enseignement secondaire et supérieur et dans celui du tourisme. La double imposition devrait être également supprimée entre le Liban et l’Arménie. Notons enfin que la réunion du Conseil des ministres s’est tenue en l’absence des ministres Walid Joumblatt et Ayoub Hmayed.
Le président du Conseil Rafic Hariri préfère laisser au prochain cabinet le soin d’élaborer le projet de budget pour 1999. «En effet, dit-il, le budget reflète la politique d’un gouvernement. Or, l’actuelle équipe ministérielle n’a plus que deux mois au pouvoir. Par conséquent, il vaut mieux que le futur gouvernement s’en charge», d’autant plus que des ministères...