Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Samaha se prononce pour l'abrogation de l'article 49

Jezzine et l’élection présidentielle ont été les deux principaux thèmes au centre des entretiens que le patriarche maronite, le cardinal Mgr Nasrallah Sfeir, a eus avec les différentes personnalités qu’il a reçues hier. A leur sortie de Bkerké, M. Nehmetallah Abi Nasr, élu dernièrement président de l’Union démocratique chrétienne, puis M. Michel Samaha, ancien ministre de l’Information, se sont tous deux déclarés en faveur d’une abrogation de l’article 49 de la Constitution. M. Abi-Nasr a expliqué que «sa visite à Bkerké était de courtoisie, à la suite à son élection à la tête du Parti démocrate chrétien». «Il a été aussi question avec Mgr Sfeir de l’échéance présidentielle; nous faisons nôtres les critères qu’il a retenus pour le choix du nouveau président», a précisé M. Abi-Nasr, qui a ajouté: «Nous aurions nombre de remarques à faire à propos des différentes réformes constitutionnelles à réaliser, mais pour le moment, nous sommes pour une abrogation, pure et simple, de l’article 49 de la Constitution, afin que tout le monde puisse avoir les mêmes chances dans la course à la présidence». M. Samaha s’est lui aussi déclaré favorable à cette abrogation, dont la nécessité se fait de plus en plus sentir, selon lui. «Si des réformes constitutionnelles sont à faire, il ne se trouvera personne pour s’y opposer, mais pour le moment, c’est de l’article 49 qu’il s’agit et je suis pour une abrogation définitive de cet article», a indiqué M. Samaha. Interrogé sur le fait de savoir si l’élection présidentielle était d’ores et déjà tranchée, M. Samaha a affirmé qu’il n’était «pas dans le secret des dieux». «Je ne suis pas en mesure de savoir si oui ou non, le choix du nouveau président a déjà été fait. Pour moi, l’essentiel est de savoir si un consensus national va être réalisé autour des différents dossiers, lors de l’arrivée du nouveau président» a indiqué M. Samaha, avant de conclure: «Trop de questions concernant l’avenir de ce pays en tant que nation sont encore en suspens et les Libanais doivent, un jour ou l’autre, aborder ces sujets pour décider, une fois pour toutes, de l’avenir de leur pays».
Jezzine et l’élection présidentielle ont été les deux principaux thèmes au centre des entretiens que le patriarche maronite, le cardinal Mgr Nasrallah Sfeir, a eus avec les différentes personnalités qu’il a reçues hier. A leur sortie de Bkerké, M. Nehmetallah Abi Nasr, élu dernièrement président de l’Union démocratique chrétienne, puis M. Michel Samaha, ancien...