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Actualités - DISCOURS

M. A.H. Beyrouth critique ceux qui oeuvrent pour une nouvelle prorogation (photo)

Avec l’approche du 24 septembre, date du début de la période constitutionnelle pour l’élection d’un président de la République, les personnalités politiques de différents bords multiplient les prises de position. Le député Mohammed Abdel Hamid Beydoun, membre du commandement du mouvement Amal, a réitéré son refus d’une éventuelle prolongation du mandat du président Elias Hraoui, en critiquant ceux qui veulent transformer le Liban en «Etat contractuel à travers la prorogation». M. Beydoun a tenu ces propos samedi alors qu’il représentait le président du Parlement, M. Nabih Berry, à l’inauguration du premier congrès des médecins spécialistes des tumeurs malignes au «Resthouse» de Tyr. La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du ministre Ayoub Hmayed, du député Hassan Alawiyé, de l’évêque grec-catholique du Liban-Sud, Mgr Youhanna Haddad, et d’un grand nombre de personnalités du monde médical. M. Beydoun a déclaré que les concertations parlementaires liées à l’échéance présidentielle «doivent aboutir à l’émergence d’une majorité qui choisira un chef de l’Etat porteur d’un programme réformiste». «Il y a une campagne dirigée contre la légitimité du pouvoir. Son but est de transformer le Liban en Etat contractuel à travers la prorogation», a-t-il dit. «Nous aurons les dirigeants que nous méritons» Le député a réclamé la mise sur pied d’un programme de réformes visant à unifier les rangs pour combattre l’occupation et pour régler le problème des déplacés. Il a souligné l’importance de l’existence d’institutions qui «demanderaient des comptes aux responsables afin de renforcer la confiance des citoyens dans leurs dirigeants». Le ministre des Transports, M. Omar Meskaoui, a de son côté estimé que «tout ce qui est dit au sujet des caractéristiques du futur président de la République tient plus de la théorie que de la réalité». Interrogé lors de son point de presse hebdomadaire sur un éventuel changement au niveau du paysage politique, le ministre a déclaré: «Il faut retenir une règle: nous aurons les dirigeants que nous méritons. Ainsi, la situation du pays se reflétera sur tout ce qui est en rapport avec le pouvoir». Parcours politique sans faute «Le mandat du président Hraoui était celui de l’édification de l’Etat. Nous devons à présent passer au concept de l’Etat, a-t-il dit. Le mandat du président Hraoui comporte de nombreuses réalisations que nous devons prendre en considération. Le changement dont on parle ne porte évidemment pas sur ces réalisations. Les erreurs font partie du passé. Il faut regarder vers l’avenir». Le bloc parlementaire du développement et du changement a de son côté estimé que «l’échéance constitutionnelle attendue représente une occasion pour sortir de la situation de pourrissement dans laquelle est plongé le pays». Le bloc a tenu samedi une réunion au domicile du député Ahmed Fatfat en présence de MM. Riad Sarraf, Ahmed Karamé, Gébrane Tok, Maurice Fadel et Nicolas Ghosn. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, les membres du bloc ont déclaré qu’ils adopteront une «position unifiée» à l’égard de l’élection présidentielle. «Le bloc estime que le changement constitutionnel attendu à la tête de l’Etat représente une condition adéquate pour sortir de la situation de pourrissement dans laquelle est plongé le pays sur les plans politique, économique et administratif, précise le texte. Il faut passer à l’Etat des institutions au lieu de la mentalité milicienne qui régit aujourd’hui plus un centre de pouvoir. Le bloc estime que la personne qui doit occuper la première magistrature de l’Etat doit avoir un parcours politique sans faute et doit être respectueuse des institutions politiques, judiciaires et pédagogiques». Des décisions audacieuses M. Abdallah el-Amine, ancien ministre et député, s’est de son côté déclaré pour l’élection d’un nouveau président qui «n’a pas hésité à prendre des décisions aussi audacieuses que celles qui ont été prises par le président Elias Hraoui». «Dans la période actuelle, a-t-il dit hier lors d’une cérémonie funéraire au Liban-Sud, nous devons faire preuve d’intransigeance concernant les caractéristiques du prochain président qui doit être un homme qui a exercé des responsabilités dans des fonctions très sensibles et qui a pris des décisions aussi audacieuses que celles du président Hraoui».
Avec l’approche du 24 septembre, date du début de la période constitutionnelle pour l’élection d’un président de la République, les personnalités politiques de différents bords multiplient les prises de position. Le député Mohammed Abdel Hamid Beydoun, membre du commandement du mouvement Amal, a réitéré son refus d’une éventuelle prolongation du mandat du...