Abou Rizk : la bataille pour l'indépendance syndicale n'est pas encore terminée

Le président de la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL), M. Elias Abou Rizk, a déclaré que «la bataille pour l’indépendance du mouvement syndical n’est pas encore terminée». M. Abou Rizk a tenu ces propos hier à Nabatiyé lors d’une rencontre débat organisée par l’Association du développement social et culturel, en coopération avec le bureau ouvrier du mouvement «Amal» représenté par son président, M. Bassam Tleiss, également responsable des relations arabes à la CGTL. «Il est vrai que la CGTL a réunifié ses rangs et que cette unité est une arme très efficace pour faire face aux défis et aux difficultés, a-t-il dit. Mais il est vrai tout aussi que la bataille pour l’indépendance syndicale n’est pas encore terminée. Et je ne vois pas un épilogue à cette bataille dans un proche avenir. Ceux qui sont lésés par l’unité de la CGTL sont nombreux et puissants sur le plan financier et sur celui de l’influence. Ceux-là ne reculeront pas facilement. Ils ont d’ailleurs assuré qu’ils poursuivront leur campagne pour tenter d’affaiblir la centrale syndicale». M. Abou Rizk a rappelé les principales revendications de la centrale, appelant le gouvernement à autoriser les fonctionnaires du secteur public à adhérer aux syndicats. Le président de la CGTL a quitté Beyrouth hier pour Damas où il doit rencontrer les responsables de la centrale syndicale syrienne, ainsi que les dirigeants de la Fédération internationale des ouvriers arabes.