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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Greenpeace : une compagnie européenne tente d'installer un incinérateur polluant à Saïda

L’organisation internationale Greenpeace a révélé hier «les tentatives d’une compagnie européenne fantôme, «Thermoselect», impliquée dans plusieurs scandales financiers et écologiques, en vue d’installer un système d’incinération polluante au Liban». «Des informations de presse ont rapporté, samedi dernier, que la société libanaise «Reem» a proposé à la municipalité de Saïda de construire une installation Thermoselect qui transforme les déchets en gaz et en énergie, sans émission de cendres», a déclaré Fouad Hamdane, porte-parole du bureau de Greenpeace Méditerranée. Mais selon l’organisation écologique, «Thermoselect est en train de tromper l’opinion publique puisque la technologie dont elle fait la promotion pour la troisième fois au Liban est très polluante». La technologie proposée par Thermoselect est celle de l’incinération. M. Hamdane déclare qu’«elle produit des gaz et des cendres toxiques qui finiront dans les dépotoirs et iront polluer les nappes phréatiques». Il cite notamment le cas d’un incinérateur pareil, installé en Italie en 1990, qui a causé un grand scandale financier et écologique, et qui s’est terminé par l’emprisonnement du directeur de Thermoselect, Gunter Kiss, et des membres de son conseil d’administration. Des explosions s’étaient notamment produites sur les sites. Et d’ajouter: «Il s’est avéré que l’appareil installé par Thermoselect produisait 60 tonnes de déchets solides par mois, 13 tonnes d’autres produits contaminés et 8 tonnes d’oxydes de métaux par jour. Ces chiffres contredisent la théorie selon laquelle cette technologie est susceptible de mener à une réutilisation totale des déchets, comme le prétend la compagnie». Réponse de la municipalité de Saïda En réponse à la déclaration de M. Hamdane, la municipalité de Saïda a publié un communiqué dans lequel elle a assuré que «le traitement de déchets est l’une de nos priorités, et nous effectuons actuellement des délibérations autour des suggestions des différentes compagnies spécialisées». «Mais nous ne donnerons notre approbation à aucun projet si nous ne sommes pas informés de ses dangers éventuels sur l’environnement», ajoute le communiqué. Et de poursuivre: «Nous aurions préféré que M. Hamdane discute de cette affaire avec les responsables de la municipalité avant d’en parler dans les médias, afin qu’il soit informé de notre position». Plus tard dans la journée, on apprenait que le président de la municipalité de Saïda a rencontré hier M. Hamdane en présence d’autres membres municipaux, à la demande du porte-parole de Greenpeace lui-même. Au cours de cette réunion, les membres de la municipalité ont expliqué leur point de vue à M. Hamdane.
L’organisation internationale Greenpeace a révélé hier «les tentatives d’une compagnie européenne fantôme, «Thermoselect», impliquée dans plusieurs scandales financiers et écologiques, en vue d’installer un système d’incinération polluante au Liban». «Des informations de presse ont rapporté, samedi dernier, que la société libanaise «Reem» a proposé à la...