Le PNL presse le gouvernement de partir ...

Le Parti national libéral (PNL) a encore une fois appelé hier au départ du gouvernement, estimant que son maintien ne pouvait que faire «perpétuer les problèmes et les crises». «L’équation est devenue très simple», souligne le PNL dans un communiqué publié hier à l’issue de la réunion hebdomadaire de son conseil supérieur. «Le départ du gouvernement est susceptible de tranquilliser le pays, alors que son maintien perpétue les problèmes et les crises», ajoute le texte, selon lequel les Libanais ont «perdu patience». S’en prenant sur un ton ironique aux dernières polémiques déclenchées par l’affaire de l’échelle des salaires dans la fonction publique, puis aux tentatives d’apaisement qui ont suivi ces joutes entre les responsables, le PNL souligne que les «Libanais se sont réjouis encore plus de voir les dirigeants annoncer leur intention de rester au pouvoir», dans une allusion notamment aux propos tenus jeudi soir à la télévision par le premier ministre Rafic Hariri. Ce dernier avait indiqué qu’il comptait rester à la tête du gouvernement tant que le Parlement ne l’en déloge pas. Critiquant implicitement l’attitude de M. Hariri, le PNL affirme encore que les Libanais sont également «admiratifs face à la tactique adoptée par les responsables, qui consiste à faire preuve tantôt d’arrogance et tantôt de modestie et d’auto-critique». Le chef du gouvernement avait, aussi dans le cadre de la même émission télévisée, ébauché un mea culpa pour les erreurs commises au cours de ses six années de pouvoir, tout en réclamant que les autres dirigeants en fassent autant.