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Actualités - CHRONOLOGIE

Cas de cannibalisme dans un camp de concentration nazi

Une équipe de jeunes venus de six pays a entrepris d’exhumer les restes de l’ancien camp de concentration d’Ellrich, pris pendant des années dans les barbelés de la frontière inter-allemande entre Basse-Saxe et Thuringe. La localisation exacte des baraquements du camp doit être reconstituée à l’aide de photos aériennes datant de 1945, a expliqué Dorothea August, présidente de l’association «La jeunesse pour Dora», du nom d’un camp voisin, à l’origine de l’initiative. Plusieurs milliers de prisonniers sont morts à Ellrich, où les chances de survie étaient encore inférieures à celles de Dora ou Buchenwald, selon les historiens. Les quelque 8.000 prisonniers devaient construire des galeries souterraines pour la production de missiles V-2 prévue par les nazis, et des routes pour leur transport. D’après les témoignages de survivants, le crématorium était si bondé que des corps étaient mis dans des fosses puis brûlés. Les exécutions sommaires étaient courantes, des cas de cannibalisme ont été recensés à Ellrich. De nombreux Français y furent internés et sur 3.500 d’entre eux, seuls 210 ont survécu. Après 1945, la zone de barbelés marquant la frontière inter-allemande a traversé le camp et de nouveaux postes de garde furent érigés, cette fois pour surveiller les éventuels fugitifs de l’Est vers l’Ouest. Le crématorium, resté côté ouest, fut dynamité pour laisser place à une plate-forme permettant d’avoir une vue sur l’ex-RDA. (AFP)
Une équipe de jeunes venus de six pays a entrepris d’exhumer les restes de l’ancien camp de concentration d’Ellrich, pris pendant des années dans les barbelés de la frontière inter-allemande entre Basse-Saxe et Thuringe. La localisation exacte des baraquements du camp doit être reconstituée à l’aide de photos aériennes datant de 1945, a expliqué Dorothea August, présidente de...