Le PNL critique les nouvelles mesures pédagogiques

Le conseil supérieur du Parti national libéral a tenu hier matin sa réunion hebdomadaire sous la présidence de M. Dory Chamoun. Dans son communiqué, il a stigmatisé la vague de criminalité dans le pays et a exprimé son refus des nouvelles mesures envisagées dans le secteur pédagogique: il s’est dit notamment opposé à ce que le ministre de l’Education puisse lui-même «déterminer par la publication de circulaires le contenu des matières scolaires et des activités s’y rapportant». Le PNL s’est élevé aussi contre le fait d’«imposer aux écoles publiques l’usage des livres scolaires établis par le Centre national de recherche et de développement pédagogiques». Ces deux mesures sont «en contradiction avec les articles 10 de la Constitution et 26 de la Charte des droits de l’homme sur la liberté d’enseignement», selon le PNL, qui a mis en garde contre «les programmes préfabriqués qui limitent la créativité et la faculté d’adaptation, privent les individus de leur droit à l’autodéveloppement et portent atteinte au développement équilibré des régions». Pour le parti de M. Chamoun, ces mesures «menacent aussi l’existence des maisons d’édition». Le PNL s’est félicité de la prise de position du directoire de la CGTL qui a affirmé vouloir mettre le mouvement syndical à l’abri de toute politisation et défendre les droits de la main-d’œuvre libanaise «paralysée à cause de la concurrence déloyale et illégitime de la main-d’œuvre étrangère».