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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le retour des forces légales à Jezzine, tributaire d'un retrait israélien inconditionnel, affirme la commission des AE

«Je vais vous lire textuellement les termes de la résolution qu’a retenue la commission des Affaires étrangères concernant le problème de Jezzine: «La commission a étudié les déclarations faites par certaines parties concernant le non-retour de l’Etat à Jezzine. La commission affirme que Jezzine est toujours sous occupation israélienne avec tout ce que cette réalité implique. Cela exclut tout retour des forces légales dans cette région, dans l’état actuel des choses, sachant que cette revendication reste tributaire d’un retrait israélien inconditionnel de Jezzine comme de toutes les autres régions». C’est ce qu’a notamment déclaré M. Ali el-Khalil, président de la commission des A.E., à l’issue de la réunion que cette commission a tenue hier en présence du ministre des A.E. M. Farès Boueiz ainsi que des députés Ali Osseiran, Raji Abou-Haïdar, Nabil Boustany, Adnan Arakji, Assem Kanso, Abdel-Latif Zein, Mohammad Abdel-Hamid Beydoun, Antoine Haddad, Hussein Yatim, Samir Azar et Zaher el-Khatib. M. Khalil a indiqué aussi que «la commission trouve que la mention faite par le secrétaire général des N.U. d’un possible retrait israélien du Sud lié à certaines conditions n’augure rien de bon». «La commission des A.E. a passé en revue les derniers développements sur la scène régionale. Elle s’est notamment penchée sur certains passages figurant dans le rapport présenté par le secrétaire général des N.U. M. Kofi Annan au Conseil de Sécurité pour la prorogation du mandat de la FINUL, décidée au début du mois. M. Annan a parlé d’un retrait israélien, aux termes de la résolution 425, mais lié à certaines conditions (israéliennes). A part le fait que le Liban est opposé à pareille proposition (israélienne), le fait de la mentionner nuit à l’organisation internationale et laisse supposer qu’une volonté favorable à l’étude de ces conditions existe bien quelque part», a expliqué M. Khalil qui a ajouté: «Si pareille éventualité vient à se confirmer, cela veut dire que la résolution 425 sera annulée, ce qui ne manquera pas d’avoir des répercussions négatives car le Liban revendique toujours une application pure et simple de la résolution 425». Par ailleurs, le président de la commission des A.E. a indiqué que «le Liban est favorable à l’élargissement du Conseil de Sécurité à des pays appartenant aux continents africain et asiatique». «La commission est favorable à l’idée d’un élargissement du Conseil de Sécurité à des pays autres que les Grandes puissances. C’est une idée actuellement en gestation un peu partout dans le monde et elle devient urgente en raison des échecs répétés du Conseil de Sécurité. Les pays africains et asiatiques, et plus généralement tous les pays en voie de développement, permettront, dans le cas où ils sont représentés au Conseil de Sécurité en tant que membres permanents, un rééquilibrage des décisions prises au sein de cette instance», a expliqué M. Khalil.
«Je vais vous lire textuellement les termes de la résolution qu’a retenue la commission des Affaires étrangères concernant le problème de Jezzine: «La commission a étudié les déclarations faites par certaines parties concernant le non-retour de l’Etat à Jezzine. La commission affirme que Jezzine est toujours sous occupation israélienne avec tout ce que cette réalité...