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Actualités - CHRONOLOGIE

Des pressions politiques et syndicales mettent à mal la trêve Berry-Hariri

De fortes pressions exercées par les milieux syndicaux sur le gouvernement, et une déclaration assez musclée du vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli, hier ont malmené la trêve entre MM. Nabih Berry et Rafic Hariri, sans pour autant la torpiller. Lors d’une conférence de presse organisée place de l’Etoile, M. Ferzli a répondu aux propos du ministre de la Justice, M. Bahige Tabbarah, qui avait relevé, dans une interview accordée à «L’Orient-Le Jour», le déséquilibre actuel en faveur du pouvoir législatif. M. Ferzli s’est empressé de rappeler que «le Parlement est la colonne vertébrale du régime démocratique. Le but véritable de ses allégations est de remettre sur le tapis l’article 58 de la Constitution afin de faire courir le délai de 40 jours, à partir de la date d’enregistrement du projet au greffe du Parlement. Dans ce cas, le gouvernement pourra envoyer 200 projets de lois en un jour. Et comme leur examen en commissions prendra forcément plus de 40 jours, il pourra alors les rendre exécutoires par décret-loi». Le député Mohammed Abdel-Hamid Beydoun, membre du commandement du mouvement Amal, est également revenu à la charge. Dans une émission télévisée, il a accusé le chef du gouvernement «non pas d’avoir édifié un Etat, mais d’avoir bâti son Etat privé». Parallèlement à cela, la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL) a renoué avec ses discours incendiaires en faisant assumer au gouvernement de M. Hariri la responsabilité de la crise socio-économique qui secoue le pays. A l’issue d’une réunion tenue hier, le comité exécutif de la centrale a publié un communiqué critiquant sévèrement la gestion économique et financière du gouvernement et a avancé un programme revendicatif comportant une partie politique concernant notamment la défense des libertés publiques et l’annulation de la décision d’interdire les manifestations. D’autres pressions sont venues du syndicat des propriétaires des hôpitaux privés qui réclame le remboursement des dettes dues par l’Etat et dont le montant s’élèverait à 250 milliards de livres.
De fortes pressions exercées par les milieux syndicaux sur le gouvernement, et une déclaration assez musclée du vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli, hier ont malmené la trêve entre MM. Nabih Berry et Rafic Hariri, sans pour autant la torpiller. Lors d’une conférence de presse organisée place de l’Etoile, M. Ferzli a répondu aux propos du ministre de la Justice, M....