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Actualités - CHRONOLOGIE

Le président gabonais a entamé hier une visite de quatre jours à Beyrouth Omar Bongo : les relations libano-gabonaises sont uniques (photos)

Un député dont le nom est fréquemment cité parmi les candidats virtuels note que «la partie semble appelée à se jouer à cartes fermées jusqu’au bout. A supposer que les décideurs aient déjà quelques noms en tête, ce qui est bien naturel, ils n’en laissent absolument rien filtrer. Dès lors, tout le monde a sa chance et personne ne l’a. C’est que, pour la Syrie, l’enjeu est, sinon d’ordre régional, du moins lié aux développements ayant trait au processus de paix, à sa relance ou à son blocage définitif. Un dossier sur lequel tout indique que l’on va être fixé assez vite, dans les prochaines semaines sans doute. Car les Américains déclarent nettement maintenant que leur patience est à bout, qu’il leur faudra rapidement ou bien repartir du bon pied, ou partir tout court en mettant la clé sous le paillasson. En tout cas, la configuration du prochain régime dépendra essentiellement du climat appelé à régner dans la région…» Et d’ajouter que «l’on discute évidemment, dans tous les milieux concernés, d’un certain nombre de noms «possibles». Mais personne ne prend de vrais paris et les spéculations fluctuent beaucoup, car rien n’est encore sérieux. Tantôt on a l’impression que tel est le grand favori, tantôt que c’est tel autre… Tout cela fait sans doute partie de manœuvres tactiques sinon puériles du moins assez vaines, puisqu’il n’y a pas vraiment de course, qu’il n’y aura pas de gagnant mais un parachuté…» Abondant dans le même sens, un ministre précise pour sa part qu’en réalité, «selon les cas de figure régionaux envisagés, il existe trois catégories différentes de chef d’Etat potentiel. Si Damas sent qu’il y a du séisme dans l’air régionalement, elle opterait pour un homme à poigne, capable d’empêcher toute déstabilisation intérieure. Si le climat, tout en restant tendu, ne devait pas être aussi dramatique, le choix se porterait sur un politicien ordinaire mais de confiance, expérimenté et très proche de la Syrie, probablement un de ces ministres que l’on dit inamovibles. Si, enfin, l’atmosphère était à la détente régionale et à un rapprochement accentué avec les Etats-Unis, comme avec l’Occident, un vrai représentant du camp chrétien tout en ayant de bons rapports avec Damas, qui aurait en outre des liens étroits avec les milieux économiques, aurait sa chance». Et de confirmer qu’à part «cette épure d’ordre général, rien n’est encore dessiné et même les noms correspondant de façon évidente à chacune des trois probabilités évoquées plus haut ne sont pas encore passés au crible. Il faudra, avant d’étudier en profondeur chaque dossier de candidat, affiner les critères de sélection. Et sur ce point, les décideurs laissent entendre qu’ils donnent raison aux politiciens qui affirment que les qualifications «techniques» sont finalement l’élément le plus important de tout choix sensé et qu’il ne faut pas s’arrêter aux impressions que donne la personnalité propre de chaque candidat». Ce ministre croit savoir qu’à Damas «le dossier de la présidentielle libanaise, encore refermé, sera traité en temps voulu au plus haut niveau», entendre donc du président Assad en personne. Selon cette source, qui est peut-être de parti pris, «l’avis des pôles locaux ne compte guère. Exception faite, dans une certaine mesure, du président Elias Hraoui dont on voudra recueillir le point de vue. Tout autre dirigeant ou responsable, qui prétendrait avoir son mot à dire, ne ferait que jeter de la poudre aux yeux…» Une astuce dont les haririens se défendent: selon l’un d’eux, en effet, «le président du Conseil ne se targue pas d’avoir un rôle effectif à jouer dans la présidentielle, et c’est pourquoi il n’a ni noms ni candidats». Effort de retenue d’autant plus remarquable, qu’en tant que député libanais, le chef du gouvernement aura à voter…
Un député dont le nom est fréquemment cité parmi les candidats virtuels note que «la partie semble appelée à se jouer à cartes fermées jusqu’au bout. A supposer que les décideurs aient déjà quelques noms en tête, ce qui est bien naturel, ils n’en laissent absolument rien filtrer. Dès lors, tout le monde a sa chance et personne ne l’a. C’est que, pour la Syrie,...