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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Beydoun accuse le gouvernement de gonfler les dépenses

A l’issue de la réunion parlementaire, place de l’Etoile, le député Mohammed Abdel Hamid Beydoun (proche du président Berry) a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a accusé le gouvernement de gonfler les dépenses qu’entraînerait la nouvelle échelle des salaires pour justifier le prélèvement de nouveaux impôts et taxes. Selon M. Beydoun, l’augmentation annuelle des dépenses qu’implique la nouvelle échelle assortie d’ un effet rétroactif n’a rien «d’anormal» par rapport aux augmentations enregistrées tout au long de la «période Hariri». Il a précisé dans ce cadre: «Même si l’on adopte les chiffres prévus par le gouvernement, et qui sont, à notre avis, exagérés, l’accroissement annuel des dépenses visant à financer l’échelle serait de 500 milliards de L.L. auxquels il faut ajouter 300 milliards d’effet rétroactif étalés sur cinq ans. En d’autres termes, l’échelle des salaires devrait coûter au Trésor 800 milliards de L.L. au maximum durant les cinq ans à venir». Or, M. Beydoun relève dans ce contexte que l’augmentation annuelle des dépenses des gouvernements Hariri de 1992 à 1998 était souvent supérieure à celle requise actuellement pour financer la nouvelle échelle des salaires. Selon lui, entre 1992 et 1993, les dépenses ont augmenté de 1.746 milliards de L.L., de 706 milliards, entre 93 et 94, de 524 milliards entre 94 et 95, de 928 milliards entre 95 et 96, et de 687 milliards entre 97 et 98. Le député estime ainsi que l’accroissement des dépenses qu’implique la nouvelle échelle des salaires ne justifie guère la panique que tente de semer le gouvernement dans l’esprit des gens concernant la situation monétaire et économique du pays. Chiffres à l’appui, M. Beydoun affirme ainsi que la majoration des impôts et taxes, déjà décidée cette année par le gouvernement, permettra d’augmenter les recettes de l’Etat d’environ 840 milliards de L.L. en 1999. D’où, selon lui, l’inutilité de l’imposition de nouvelles charges fiscales. Le député développe son argumentation en se basant sur les chiffres suivants: L’augmentation de la taxe mécanique implique pour le Trésor des rentrées de 210 à 220 milliards de L.L. au lieu de 150 milliards; la majoration des taxes douanières dans une proportion de 2% assure des rentrées annuelles de 250 milliards de L.L.; l’augmentation du tarif des communications téléphoniques de 10 à 25 L.L. la minute assurerait des recettes supplémentaires de 200 milliards de L.L.; enfin, les emprunts contractés à l’extérieur permettront une économie pour l’Etat de 8% par rapport aux emprunts intérieurs, ce qui équivaut à 240 milliards de L.L..
A l’issue de la réunion parlementaire, place de l’Etoile, le député Mohammed Abdel Hamid Beydoun (proche du président Berry) a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a accusé le gouvernement de gonfler les dépenses qu’entraînerait la nouvelle échelle des salaires pour justifier le prélèvement de nouveaux impôts et taxes. Selon M. Beydoun,...