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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Beyrouth dément une information du Yediot Aharonot sur une rencontre secrète libano-israélienne à Paris

La présidence de la République a catégoriquement démenti hier une information rapportée le même jour par le quotidien israélien «Yediot Aharonot», selon lequel deux hauts responsables israéliens ont secrètement rencontré un proche collaborateur du chef de l’Etat Elias Hraoui, pour discuter de l’offre conditionnelle de retrait de l’Etat hébreu du Liban-Sud. La porte-parole de la présidence, May Kahalé, a affirmé à l’AFP que l’information du «Yediot Aharonot» était «dénuée de tout fondement» et y a opposé un «démenti total». Selon le «Yediot», cité par l’AFP de Jérusalem, le secrétaire général du gouvernement israélien Danny Naveh et le conseiller diplomatique du premier ministre Benjamin Netanyahu, Uzi Arad, se sont entretenus avec ce responsable libanais non-identifié dimanche dernier à Paris. Les trois hommes s’étaient déjà vus dix jours auparavant à Genève, a ajouté le journal. Interrogé également par l’AFP, le porte-parole de M. Netanyahu, David Bar-Ilan, a pour sa part confirmé que MM. Naveh et Arad s’étaient rendus dimanche à Paris, mais il a ajouté qu’il ne savait rien à propos d’une rencontre avec un responsable libanais. Abdel Karim Obeid interviewé Par ailleurs, un responsable du Hezbollah détenu depuis huit ans par Israël Abdel Karim Obeid, a affirmé que le retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud ramènerait le calme à la frontière, dans une interview publiée également par le «Yédiot Aharonot». Cette interview s’est déroulée sans présence de militaires israéliens, a précisé le quotidien, cité par l’AFP. «Le Hezbollah a été créé uniquement pour libérer le Liban (...) Nous vous avions accueillis (les Israéliens) avec du riz (durant l’invasion de 1982), mais vous avez essayé d’instaurer un nouvel ordre au Liban. Si vous partez, il y aura la paix», a déclaré M. Obeid, assisté de son avocat israélien Me Zwi Dish, selon le «Yediot». Cheikh Obeid a été enlevé à son domicile en 1989 au Liban-Sud par un commando israélien sur ordre du ministre de la Défense d’alors Yitzhak Rabin. Il a indiqué être hostile à la prise d’otages, «inhumaine» a-t-il dit, et ajouté que l’aviateur israélien Ron Arad tombé en captivité en octobre 1986 au Liban-Sud «aurait sans doute connu un destin différent si les Iraniens avaient été informés du sort de quatre de leurs diplomates portés disparus au Liban». La Cour suprême d’Israël avait rejeté mercredi une demande de libération de dix Libanais placés en détention administrative sans jugement ni inculpation depuis plus de quatre ans. Huit de ces prisonniers font partie du Hezbollah et deux autres appartiennent à d’autres organisations non précisées. Dans ses attendus, la Cour suprême a estimé que «la détention de ces Libanais en vue de récupérer nos soldats faits prisonniers ou portés disparus sert les intérêts vitaux de l’Etat».
La présidence de la République a catégoriquement démenti hier une information rapportée le même jour par le quotidien israélien «Yediot Aharonot», selon lequel deux hauts responsables israéliens ont secrètement rencontré un proche collaborateur du chef de l’Etat Elias Hraoui, pour discuter de l’offre conditionnelle de retrait de l’Etat hébreu du Liban-Sud. La...