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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Assem Salam s'élève contre le rétablissement de l'étage Murr

Le président de l’ordre des ingénieurs, M. Assem Salam, a mis en garde contre le rétablissement de «l’étage Murr», à savoir l’augmentation des coefficients d’exploitation des biens-fonds. Dans une déclaration qu’il a faite hier, M. Salam a rappelé que la loi sur l’urbanisme prévoit «des critères stricts pour le contrôle et la réglementation dans le domaine immobilier, la détermination des coefficients d’exploitation et la préservation de l’environnement». «Toute modification des dispositions de la loi sur l’urbanisme, à des fins non organisationnelles ne peut pas être acceptée», a ajouté M. Salam, invitant le gouvernement à imposer des taxes sur l’amélioration des biens-fonds «au lieu de relever les coefficients d’exploitation, ce qui nuira à l’environnement et légalisera les infractions» à la loi sur le bâtiment. Rappelons que l’Etat a décidé de rétablir «l’étage Murr» pour pouvoir financer notamment le processus de retour des déplacés. M. Salam a en outre mis l’accent sur la nécessité de défaire les installations en violation de la loi sur l’exploitation des biens-fonds côtiers et d’empêcher que d’autres soient érigées «pour que le littoral reste d’utilité publique et continue d’appartenir aux Libanais». En commission Le projet de loi prévoyant le rétablissement de «l’étage Murr» était hier matin à l’ordre du jour de la réunion de la commission parlementaire de l’Habitat et des Affaires rurales et municipales, que préside M. Talal Merhébi. Le directeur général de l’Urbanisme, M. Saadeddine Khaled, et le directeur général de l’Institution générale de l’habitat, M. Antoine Chamoun, ont pris part aux débats. Deux points de vue ont été développés durant la réunion: le premier concerne l’augmentation du coefficient d’exploitation des biens-fonds de manière à autoriser la construction de deux étages supplémentaires dans un immeuble. Une partie de la taxe perçue pour les deux ira pour les déplacés et une autre pour l’institution de l’Habitat. Le deuxième point de vue est relatif à la construction d’un seul étage supplémentaire par immeuble. Le montant de la taxe sera partagé entre le financement du retour des déplacés et l’octroi de prêts aux logements. Selon M. Merhébi, il appartient au Conseil des ministres d’examiner une telle alternative. Le député a en outre indiqué que MM. Chamoun et Khaled ont été chargés d’établir une nouvelle formule du texte de loi, qui doit être présenté dans deux semaines à la commission. M. Merhébi a défendu le projet rétablissement de «l’étage Murr» mais a souligné dans le même temps «la nécessité de tenir compte des particularités esthétiques des régions libanaises». La commission était supposée poursuivre l’examen du projet de loi sur les loyers, mais faute de temps, elle a décidé de l’ajourner à la semaine prochaine.
Le président de l’ordre des ingénieurs, M. Assem Salam, a mis en garde contre le rétablissement de «l’étage Murr», à savoir l’augmentation des coefficients d’exploitation des biens-fonds. Dans une déclaration qu’il a faite hier, M. Salam a rappelé que la loi sur l’urbanisme prévoit «des critères stricts pour le contrôle et la réglementation dans le domaine...