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Actualités - CHRONOLOGIE

Le chef de l'Autorité disposé à faire le maximum pour relancer les négociations Netanyahu propose à Arafat un nouveau Camp David

Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a proposé hier de mener des négociations intensives avec le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, en présence des Américains, pour parvenir à un accord définitif sur les territoires palestiniens. Auparavant, dans la matinée, Yasser Arafat qui accepte «sous conditions» la proposition du premier ministre israélien avait déclaré que la crise irakienne ayant pratiquement été réglée pour le moment, il s’attendait «sans aucun doute» à ce que «l’accent soit mis sur le processus de paix à tous les niveaux et par tous les moyens», ajoutant que les Palestiniens étaient prêts à faire «le maximum» dans ce domaine. M. Arafat et moi-même devons nous réunir, en présence d’Américains, par exemple à Camp David aux Etats-Unis, pour régler le problème(israélo-palestinien) et parvenir à un accord historique», a affirmé M. Netanyahu lors d’une émission à la télévision publique israélienne. «Il faut des dirigeants courageux (...). Il n’y a pas d’autre moyen que de s’asseoir autour d’une table. Je suis prêt à une vraie paix et suis prêt aux concessions maximales, mais M. Arafat doit lui aussi être prêt à des concessions en acceptant de répondre à nos exigences en matière de sécurité», a-t-il poursuivi. En 1978, Israël et l’Egypte avaient signé des accords de paix à Camp David, à la suite de négociations entre le président égyptien Anouar Sadate et le premier ministre israélien Menahem Begin, qui avaient conduit au traité de paix israélo-égyptien de 1979. M. Netanyahu a estimé qu’«il faut permettre aux Palestiniens de mener leur vie dans les territoires autonomes où ils contrôlent déjà 93% de leur population». Il a indiqué que «les Etats-Unis n’ont pas présenté un nouveau plan de relance cohérent du processus de paix», bloqué depuis mars 1997. Le premier ministre a accusé les Palestiniens d’avoir retardé l’application des accords intérimaires d’autonomie, tout en se disant prêt à réaliser trois retraits militaires en Cisjordanie. «Nous avons défini nos impératifs nationaux dans cette région, qui exigent notamment notre maintien dans la vallée du Jourdain et dans la région de Jérusalem, ainsi que la sécurité pour nos colonies, ce qui limite nos concessions territoriales», a-t-il ajouté. Négociations En attendant, des négociateurs palestiniens et israéliens se sont rencontrés hier dans la ville autonome de Jéricho (Cisjordanie) pour tenter de remettre en route les pourparlers sur les points litigieux de l’accord intérimaire de paix bilatérale. Après leur entrevue, le négociateur palestinien Saeb Erekat et Danny Naveh, secrétaire général du gouvernement israélien, ont déclaré aux journalistes qu’ils auraient de nouveaux entretiens mardi soir à Tel-Aviv avec l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, Edward Walker. «Nous ferons tout notre possible pour trouver des moyens d’appliquer avec fidélité et précision les accords signés», a dit Erekat. «Nous espérons tous deux parvenir à réaliser des progrès sérieux et à tenir les engagements des deux parties», a déclaré pour sa part Naveh. Neuf commissions mixtes israélo-palestiniennes étudient la mise en œuvre d’engagements pris dans le cadre de l’accord intérimaire de 1995 et qui prévoient notamment l’ouverture d’un aéroport et d’un port à Gaza ainsi qu’une libre circulation des Palestiniens entre les zones autonomes de Cisjordanie et de Gaza. L’aéroport de Gaza est construit, mais son ouverture est bloquée par des désaccords en matière de sécurité. Aux yeux des responsables palestiniens, la crise irakienne a détourné l’attention générale des manœuvres dilatoires qu’ils imputent à l’Etat hébreu dans le cadre du processus de paix, et elle a monopolisé l’initiative des Etats-Unis, principal «parrain du processus». (AFP, Reuters)
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a proposé hier de mener des négociations intensives avec le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, en présence des Américains, pour parvenir à un accord définitif sur les territoires palestiniens. Auparavant, dans la matinée, Yasser Arafat qui accepte «sous conditions» la proposition du premier ministre...