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Actualités - CHRONOLOGIE

Trois tués, dont un soldat israélien, et sept blessés Week-end meurtrier au Liban-sud (photo)

Le week-end dernier s’est soldé par un bilan particulièrement lourd au Liban-Sud. Une opération menée par le «Hezbollah» contre une patrouille israélienne à Blat, dans le secteur ouest de la «zone de sécurité», s’est soldée par la mort d’un soldat israélien et (au moins) de deux miliciens du «Hezbollah». L’attaque a fait également huit blessés, un civil libanais et sept militaires israéliens. A Jérusalem, un porte-parole de l’armée a affirmé que trois combattants du «Hezbollah» avaient été tués au cours de l’affrontement. L’opération de l’organisation intégriste a été menée samedi à l’aube, vers 5h30. Un violent accrochage a opposé un commando du «Hezbollah» à une patrouille israélienne à Blat, à trois kilomètres uniquement de la frontière internationale. Une cinquantaine de roquettes et d’obus de mortier se sont abattus autour des positions israéliennes dans le secteur en question. Dans un premier temps, les sources de sécurité au Liban-Sud ont indiqué qu’un soldat israélien et deux combattants du «Hezbollah» avaient été tués, et que quatre militaires israéliens avaient été blessés, dont un grièvement, au cours de l’affrontement. Mais à Jérusalem, un porte-parole militaire a fait état d’un tué et sept blessés dans les rangs de l’armée, en plus de trois tués parmi les miliciens intégristes. A la suite de cette opération, l’artillerie israélienne a pilonné la région faisant face au secteur central de la «zone de sécurité», plus particulièrement les localités de Kafra et Yater où une trentaine d’obus se sont abattus. Au cours du bombardement de Yater, un jeune homme de 17 ans, Mahmoud Tohmé, a été blessé aux jambes par des éclats d’obus. Dans un communiqué publié à Beyrouth, le «Hezbollah» n’a reconnu qu’un seul tué parmi ses combattants, Akram Moustapha Khatoun (20 ans). Le communiqué précise que les miliciens intégristes se sont infiltrés «en profondeur, à l’intérieur de la zone occupée, malgré les fortifications et les équipements sophistiqués» (israéliens). Le communiqué indique en outre que cette attaque a été menée à l’occasion du sixième anniversaire du martyre d’Abbas Moussawi. Ancien secrétaire général du «Hezbollah», Abbas Moussawi avait été tué dans sa voiture, le 16 février 1992, par une roquette tirée par un hélicoptère israélien alors que le dirigeant intégriste revenait d’un meeting organisé au Liban-Sud. Le bilan enregistré le week-end dernier porte à un tué et 22 blessés les pertes dans les rangs israéliens depuis le début de l’année, du fait des opérations menées par le «Hezbollah». L’organisation intégriste a eu de son côté cinq tués parmi ses combattants depuis le début de 1998. Accusations israéliennes Signalons, par ailleurs, qu’un haut responsable israélien a accusé l’armée libanaise d’avoir aidé le «Hezbollah» à poser la bombe qui a fait deux tués et deux blessés vendredi dernier dans les rangs de l’«Armée du Liban-Sud», dans le secteur de Bater-Jezzine. Cité hier par le quotidien «Jerusalem-Post», le commandant de la région nord d’Israël, le général Amiram Lévine, a ajouté que «le Hezbollah opère toujours dans la région de Jezzine, avec l’aide de l’armée et du gouvernement libanais». La région de Jezzine est contrôlée par l’ALS mais n’est plus directement occupée par Israël. Selon le général Lévine, le gouvernement libanais «considère la région de Jezzine comme un maillon faible, depuis qu’elle a été évacuée par l’armée israélienne». «Nous avons des raisons de croire que l’armée libanaise avait collaboré avec le Hezbollah dans l’incident» de vendredi, a-t-il conclu.
Le week-end dernier s’est soldé par un bilan particulièrement lourd au Liban-Sud. Une opération menée par le «Hezbollah» contre une patrouille israélienne à Blat, dans le secteur ouest de la «zone de sécurité», s’est soldée par la mort d’un soldat israélien et (au moins) de deux miliciens du «Hezbollah». L’attaque a fait également huit blessés, un civil...