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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Shin Beth mis en cause pour ses méthodes d'interrogatoire

Le Shin Beth israélien est placé sur la défensive par la Cour suprême, qui examine ses méthodes d’interrogatoire pour vérifier s’il s’agit de tortures, ont estimé jeudi des avocats israéliens. «C’est la première fois que la Cour suprême étudie tellement dans le détail les méthodes utilisées par le Shin Beth», le service de sécurité intérieure qui couvre aussi les territoires palestiniens, a affirmé Me Léa Tsemel, une avocate qui plaide contre les moyens employés. «Le Shin Beth est contraint d’expliquer ses techniques. La Cour a dû finalement prendre l’affaire au sérieux car il y a eu beaucoup de cas de torture», a-t-elle indiqué. Neuf juges de la Cour suprême ont entendu mercredi pendant dix heures le témoignage d’une trentaine de responsables du Shin Beth, pour l’essentiel à huis clos. Les fonctionnaires, qui ont montré aux juges une série de diapositives, ont tenté de justifier le recours à de dures méthodes d’interrogatoire pour deux Palestiniens, Fouad Koran et Abdel-Rahmane Ghanimat. Les deux hommes ont été «attachés pendant cinq jours sur de petites chaises de façon à être contorsionnés, ce qui est très douloureux, avec la tête enfermée dans un lourd sac», a expliqué Me Allegra Pacheco, l’avocate de M. Ghanimat. En même temps, le Shin Beth empêchait les deux hommes de dormir en diffusant de la musique assourdissante. «Après cinq jours de ce traitement, on devient fou», a expliqué Me Pacheco.
Le Shin Beth israélien est placé sur la défensive par la Cour suprême, qui examine ses méthodes d’interrogatoire pour vérifier s’il s’agit de tortures, ont estimé jeudi des avocats israéliens. «C’est la première fois que la Cour suprême étudie tellement dans le détail les méthodes utilisées par le Shin Beth», le service de sécurité intérieure qui couvre aussi...