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Actualités - CHRONOLOGIE

Affaire Debbas : Nouvelles auditions de juge ce matin

«Ce mandat d’arrêt n’est qu’un début. Il pourrait y en avoir d’autres». C’est en ces termes que des sources judiciaires ont fait hier le point sur l’enquête dans l’affaire de la mort de la petite Nathalie Debbas.
La veille, le premier juge d’instruction du Mont-Liban, M. Fawzi Dagher, avait émis un mandat d’arrêt à l’encontre du Dr Edouard Eliane, le grand oncle maternel de la victime, pour recel d’informations et lui avait interdit toute visite. Rappelons que le Dr Eliane était arrivé à l’hôpital Saint-Charles où la petite avait été transportée et, en sa qualité de médecin, il avait été aussitôt avisé de l’existence d’abus sexuels sur son corps, nécessitant une autopsie. Or, après avoir consulté les parents de la victime, le Dr Eliane avait préconisé le transport de la dépouille à l’hôpital Rizk et avait omis d’alerter les autorités judiciaires. Entendu une première fois par le juge Dagher, le Dr Eliane s’était emporté, ce qui avait poussé le juge à lui demander de rester un moment seul, pour se calmer. Dr Eliane est un homme de 70 ans et il souffre de diabète. Mais le juge a estimé qu’il est utile pour la suite de l’enquête de l’arrêter. Car le magistrat est convaincu que cet homme possède d’autres informations qu’il n’a pas encore divulguées. Aujourd’hui, le juge entendra les directeurs des hôpitaux Saint-Charles et Rizk, ainsi que le médecin légiste Khalil Abou Khalil, qui avait examiné la petite, et sa grand-mère maternelle Maguy Tager. Tout en insistant sur la nécessité de préserver le secret de l’enquête, surtout dans une affaire aussi délicate, où tant de facteurs entrent en jeu, des sources judiciaires affirment que la vérité sera sûrement faite et qu’elle ne devrait plus trop tarder. Seulement, les magistrats (M. Dagher mais aussi le procureur général du Mont-Liban, M. Chucri Sader qui suit de près l’affaire) ne veulent pas faire de faux pas, car toute maladresse, dans ce dossier, aurait de terribles répercussions sur les personnes concernées. Pour la petite Nathalie, morte à 5 ans et neuf mois, sans avoir compris ce qui lui arrivait, et pour toute la société qui découvre ses propres travers, il est nécessaire que toute la vérité soit faite.
«Ce mandat d’arrêt n’est qu’un début. Il pourrait y en avoir d’autres». C’est en ces termes que des sources judiciaires ont fait hier le point sur l’enquête dans l’affaire de la mort de la petite Nathalie Debbas.La veille, le premier juge d’instruction du Mont-Liban, M. Fawzi Dagher, avait émis un mandat d’arrêt à l’encontre du Dr Edouard Eliane, le grand...