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Actualités - CHRONOLOGIE

L'émissaire US axera son action sur le volet israélo-palestinien Nouvelle mission Ross au P.O. pour relancer le processus de paix

Nouvelle tentative américaine aux premiers jours de l’année prochaine pour tenter de relancer le dialogue perdu entre Palestiniens et Israéliens. Ainsi en a décidé le département d’Etat qui a annoncé, hier soir, que le médiateur U.S. pour le Proche-Orient, Dennis Ross, arrivera dans la région le 5 janvier prochain pour «travailler avec les deux parties sur les questions d’accords intérimaires», notamment l’ouverture d’un aéroport palestinien à Gaza.

Le porte-parole du département d’Etat, M. James Foley, a cependant ajouté que l’émissaire Ross aborderait également «des questions plus larges relatives au programme américain de relance du processus de paix».
M. Foley confirmait indirectement ainsi les informations de source palestinienne selon lesquelles la mission de M. Ross consisterait en premier lieu à rapprocher les points de vue pour la tenue d’un sommet Clinton-Arafat-Netanyahu en janvier à Washington.
A ce sujet, le président palestinien Yasser Arafat est favorable à une rencontre, proposée par les Etats-Unis, avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président Bill Clinton en janvier à Washington, a indiqué hier un responsable palestinien.
Selon ce responsable qui a revendiqué l’anonymat, M. Arafat «a accepté» de participer à un sommet tripartite palestino-israélo-américain à Washington, qui constituerait sa première rencontre avec M. Netanyahu depuis le 8 octobre.
Un porte-parole du gouvernement israélien, M. Moshé Fogel, a refusé de confirmer ou de démentir la rencontre Netanyahu-Arafat. «Ce qui a été décidé, c’est une rencontre entre MM. Netanyahu et Clinton», a-t-il dit.
«La tenue de rendez-vous ne nous pose aucun problème. Ce qui compte, c’est le contenu des discussions», a affirmé pour sa part le responsable palestinien.
M. Clinton a invité MM. Netanyahu et Arafat à des entretiens séparés à Washington en janvier, afin de couronner les efforts déployés par le secrétaire d’Etat Madeleine Albright pour relancer le processus de paix gelé depuis dix mois.
Mme Albright, de son côté, a tenté d’obtenir de M. Netanyahu qu’il ordonne un retrait «crédible» de ses troupes en Cisjordanie. Elle est aussi intervenue pour que Palestiniens et Israéliens concluent un accord de coopération sécuritaire en vue de négociations accélérées sur un règlement définitif du statut de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Mais les deux questions buttent sur des difficultés, ce qui ne favorise pas un sommet tripartite qui devrait en principe se tenir pour entériner un accord.
Le gouvernement israélien étudie toujours un projet de retrait militaire limité en Cisjordanie, dont il avait accepté le principe mais sans en fixer l’ampleur ou la date.
En outre, un plan en 13 points, proposé par Washington prévoyant une coopération israélo-palestinienne dans la lutte antiterroriste, n’a pas été finalisé lundi et une réunion prévue à cet effet a été reportée en raison de réserves de la part d’Israël, a-t-on indiqué de source palestinienne.
«C’est Netanyahu qui sabote ce plan car il ne veut pas qu’un accord lui fasse perdre la carte de la sécurité», a déclaré le chef de la sécurité palestinienne Mohamed Dahlan.

Les reproches de
Netanyahu aux militaires

A ce sujet précisément, le premier ministre israélien a reproché hier aux militaires israéliens d’avoir donné prématurément leur aval à un plan de coopération sécuritaire avec les Palestiniens, a-t-on appris auprès de la présidence du Conseil.
M. Netanyahu et d’autres ministres ont reproché à l’état-major et à la direction des services de sécurité intérieure (Shin Beth), d’avoir donné carte blanche à leurs représentants pour entériner cet accord, qu’ils contestent.
Le porte-parole du premier ministre, David Bar Illan, a confirmé que le gouvernement n’avait pas approuvé le plan, sans préciser les points de désaccord.
«Ce document soulève certaines réserves et il ne pourra être entériné qu’au sommet la de hiérarchie» civile et militaire, a-t-il déclaré.
Un responsable militaire, qui a requis l’anonymat, a accusé le pouvoir politique d’avoir manipulé les officiers en charge dans cette affaire.
Selon ce responsable, cité par la télévision publique, le gouvernement n’a donné aucune consigne claire pour négocier et a attendu que les pourparlers soient quasiment conclus pour désavouer ses négociateurs.
Il a accusé le pouvoir politique d’avoir «cyniquement exploité l’armée et le Shin Beth». (AFP, Reuters)
Nouvelle tentative américaine aux premiers jours de l’année prochaine pour tenter de relancer le dialogue perdu entre Palestiniens et Israéliens. Ainsi en a décidé le département d’Etat qui a annoncé, hier soir, que le médiateur U.S. pour le Proche-Orient, Dennis Ross, arrivera dans la région le 5 janvier prochain pour «travailler avec les deux parties sur les questions...