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Actualités - DISCOURS

Sfeir : la patrie est libre quand ses fils sont libres (photo)

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir a réaffirmé que «la liberté n’est pas le chaos et que la patrie est constamment à l’image de ses fils. Si ses fils sont libres, la patrie est libre». Il a souhaité par ailleurs que «le Liban reste la patrie du droit, de la liberté et des droits de l’homme. Il ne peut en être ainsi sans la volonté de ses fils qui sauront comment agir et comment préserver les lois. C’est par la préservation des lois que la patrie peut renaître sur des bases saines assurant l’égalité, la justice, la démocratie et la liberté entre les membres de la société».
Mgr Sfeir a tenu ces propos devant des centaines d’étudiants de l’USEK, de la LAU et du Séminaire de Ghazir venus protester, à Bkerké, contre la détention de jeunes ayant manifesté contre les mesures d’interdiction de l’interview télévisée du général Michel Aoun, dimanche dernier.
Le patriarche maronite a déclaré que «le fait que ce rassemblement de jeunes ait pu se rendre à Bkerké est une preuve de liberté. La liberté est ce que tous nous réclamons. La liberté n’est certainement pas le chaos. Nous refusons que des jeunes d’entre vous ou d’ailleurs, partisans de la liberté, soient arrêtés. N’oubliez pas que vous avez à assumer de grandes responsabilités même si vous êtes encore sur les bancs de l’école. Vous êtes les hommes de demain. Soyez confiants dans votre patrie et dans votre prochain. Solidarisez-vous pour des lendemains meilleurs. Retournez dans vos établissements car c’est par la culture et un patriotisme authentique que nous pouvons édifier le Liban que nous souhaitons. La patrie libre et souveraine ne se donne pas, elle se prend».
D’autre part, il convient de signaler que Mgr Sfeir a reçu une délégation du bureau central de coordination nationale (BCCN) ainsi que le député Elie Skaff et le chef du mouvement du changement, M. Elie Mahfoud.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir a réaffirmé que «la liberté n’est pas le chaos et que la patrie est constamment à l’image de ses fils. Si ses fils sont libres, la patrie est libre». Il a souhaité par ailleurs que «le Liban reste la patrie du droit, de la liberté et des droits de l’homme. Il ne peut en être ainsi sans la volonté de ses fils qui...